Les députés Insoumis ne vont pas se précipiter dans l'hémicycle, ce mardi 7 mars, pour débattre de cette proposition de loi, qui vise directement leur camarade Adrien Quatennens. "On est presque tous sur les piquets de grève", a justifié un élu.
Heureux hasard du calendrier, car le cas Quatennens continue d'embarrasser les Insoumis, où deux camps s'affrontent. Il y a ceux qui estiment qu'il a payé : une condamnation judiciaire, quatre mois d'exclusion de son groupe, un opprobre. Cela suffit, c'est la ligne de Jean-Luc Mélenchon, qui plaide pour un pardon et un droit de réhabilitation.
Et puis, il y a ceux qui estiment que le devoir d'exemplarité doit l'emporter, c'est la ligne de Clémentine Autain notamment, qui a publiquement demandé à rediscuter les conditions de son retour. Adrien Quatennens est censé regagner les rangs du groupe LFI le 13 avril. Pour l'instant, il siège avec les non-inscrits.
Ce mardi après-midi, les Insoumis qui iront au charbon pour débattre du texte vont dénoncer une manœuvre bassement politicienne, et le "deux poids, deux mesures", de la majorité, les renvoyant à ses propres affaires : celles de Damien Abad ou Benoît Simian, ce dernier condamné à huit avec sursis pour violences conjugales.
Grève du 7 mars - Les syndicats vont-ils réussir leur coup. C'est la sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Celle-ci est reconductible. Près de 260 rassemblements sont prévus en France.
Affaire Palmade - L'humoriste avait été placé la semaine dernière en détention provisoire. La juge qui suit l'affaire de l'accident de voiture avait levé cette mesure, mais le procureur a fait appel de cette décision de la juge.
Guerre en Ukraine - Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a demandé à son armée de trouver des forces pour défendre Bakhmout, théâtre de la bataille la plus sanglante depuis le début du conflit.