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"Le string n'appartenait pas à sa propriétaire" : vétérinaire, il retrouve une culotte dans le ventre d'un chien et vit une drôle de situation

Nicolas est vétérinaire dans une clinique en Normandie depuis 15 ans. Chaque jour, il soigne des dizaines d'animaux : du simple poisson rouge au lion, en passant par les chevaux. Un métier passion, qui lui a valu quelques anecdotes croustillantes, qu'il a accepté de partager au micro de Faustine Bollaert.

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Nicolas, le vétérinaire qui nous apprend à comprendre nos animaux

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Quand on est vétérinaire, ce n'est peut-être pas la vie de centaines d'humains que l'on a entre les mains, mais celles de centaines d'animaux. Et pour Nicolas, elles sont si précieuses, qu'il leur a consacré la sienne. Au micro de Faustine Bollaert, il se confie sur ses souvenirs les plus marquants, du plus cocasse, au plus touchant...

Lorsqu'on lui dépose, dans sa petite clinique de Normandie, un cheval au bord de la mort, l'ami des bêtes est prêt à tout pour le sauver. "Le cheval s'était empalé sur quelque chose", retrace-t-il. Son propriétaire, venu le déposer, avait bien vu que quelque chose clochait. Mais il ne s'imaginait pas que la situation était, à ce point, critique. "Il y avait des intestins qui gisaient par terre. Dès que je l'ai annoncé au propriétaire, il est tombé dans les pommes", raconte le vétérinaire dans Un Jour, une vie.

Conscient que chaque seconde sans agir rapproche le cheval d'une mort certaine, Nicolas, sans perdre un instant décide de l'opérer. Une sorte d'intervention de la dernière chance, tant son état est extrêmement instable : "Pour moi, c'était perdu", concède-t-il.

Le cheval opéré à la lampe torche dans la nuit

La situation déjà extrêmement tendue, ne va pas en s'améliorant. Le propriétaire, à peine conscient, n'est pas en mesure d'assister le vétérinaire. Et comme si cela ne suffisait pas, le ciel obscurci l'oblige à utiliser les moyens du bord. "Je l'ai opéré tout seul et à la lampe torche".

Le lendemain, lorsque le vétérinaire s'éveille, il ne se fait pas beaucoup d'illusions. Les chances que le cheval ait passé la nuit sont minimes. Son intuition se confirme lorsqu'il pénètre le petit box dans lequel il l'avait fait se reposer. "Le cheval avait mystérieusement disparu. Je pensais alors qu'il était décédé", confie-t-il. Jusqu'à ce que le propriétaire, visiblement bien remis de la veille, pénètre dans le préau en s'écriant : "Je n'ai pas pu lui faire les soins parce que le cheval s'est échappé. Mais il est bien vivant". S'il s'était enfui du box, l'animal était au moins en vie. De quoi décrocher un sourire à Nicolas.

Le retraité et son petit chat

Nicolas raconte également cette rencontre marquante avec un retraité, possédant un petit chat malade. "Il avait une insuffisance rénale, le rein fonctionnait mal". Dans ces conditions, le félin a peu de chances de s'en sortir. Lorsque Nicolas délivre le diagnostic, le grand-père le prend dans ses bras et le supplie de sauver son animal. "Il m'explique que c'est la seule chose qui lui reste de sa femme qui est décédée un mois plus tôt", s'étrangle-t-il. Nicolas met alors tout en œuvre pour sauver le chat. "On l'a perfusé pendant cinq jours", détaille-t-il. Finalement, tous ces efforts ont porté leur fruit : "elle a tenu beaucoup plus longtemps que prévu", explique-t-il.

Une façon douce de nous faire comprendre que le félin s'est depuis éteint paisiblement, en ayant au moins déjoué les pronostics, et offert quelques instants de vie à son propriétaire.

Le chien qui avait avalé une culotte

Le quotidien d’un vétérinaire n’est pas uniquement fait de tristesse et d’inquiétude. Nicolas connaît aussi des situations cocasses et amusantes. Il se souvient notamment de ce couple venu consulter pour un petit chiot malade : "Il avait mal au ventre, il vomissait et se laissait complètement aller", raconte Nicolas.

Le vétérinaire a alors effectué la traditionnelle échographie, et qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'il a réalisé que le chien avait en fait avalé une culotte ! Une fois le corps étranger identifié, une opération a permis de l'extraire facilement. Mais en tendant le bas de sous-vêtement au couple. La culotte n'était pas à la propriétaire de l'animal. Un froid s'est installé dans la pièce. "La demoiselle m'a regardé avec une drôle de tête. Puis elle a regardé son compagnon, et je pense que lui n'était pas très bien".