Chat : que faire si mon animal de compagnie se fait attaquer par les autres ?

Quand on laisse sortir son chat en extérieur, le risque qu’il revienne avec une balafre infligée par un autre chat existe bien. Certains se font même attaquer régulièrement, au point d’avoir peur de sortir et d’être stressé. 

Et le stress est aussi ressenti par le propriétaire. Il faut rappeler que le chat est un animal territorial et bien souvent c’est une question de répartition de l’espace. Le chat d’un voisin ou un chat errant peut très bien considéré votre jardin ou votre rue comme son territoire, et le défendre.

Pour peu que votre chat soit calme et plutôt bonne patte à ne pas se rebiffer et il devient le souffre-douleur du quartier. Surtout si en plus il y a une surpopulation féline.

Abcès, transmission de maladies ... les bagarres de rue ne sont pas sans conséquences

Les plaies occasionnées par les morsures ou les griffures sont souvent pénétrantes, et des germes sont inoculés en profondeur, avec le risque que ça se transforme en abcès. Mais en plus, ces contacts rugueux peuvent transmettre des maladies graves comme le sida du chat ou la leucose féline.

Si votre chat revient avec une blessure, il faut désinfecter immédiatement avec de la bétadine ou de la chlorhexidine, minimum 2 fois par jour pendant 5 jours. 

Mais si au cours de cette période  ça s’aggrave pas (si ça gonfle ou devient purulent), direction la clinique véto pour nettoyer tout cela éventuellement sous anesthésie et administrer un traitement adapté.  Et au delà des blessures, il y a le risque que votre chat se sente martyrisé et développe une forme d’anxiété chronique. 

Adapter les sorties de son chat

Pour que votre chat soit en sécurité, et s’il se fait attaquer fréquemment, ne le laissez pas sortir la nuit (les attaques sont souvent nocturnes) et si possible uniquement sous surveillance. Pourquoi ne pas installer dans votre jardin une sorte d’enclos ou bien clôturer votre terrain, et sur une hauteur assez importante. 

Il est possible aussi d’utiliser des répulsifs naturels contre les chats des alentours ou pour dissuader le votre de s’éloigner : on pense à la citronnelle, au marc de café, ou pourquoi pas en versant en limite de propriété la propre litière usagée de votre chat (à condition que ce soit de la litière naturelle) : ça agira comme des marqueurs olfactifs qui viendront baliser le terrain de votre chat.

L'agresseur du quartier vit peut-être sous votre toit

Et si c’était votre chat l’agresseur malgré ses airs tout mignons à la maison ? Dans ce cas, précaution indispensable (et aussi pour éviter les surpopulations) : on stérilise son chat, cela diminue les velléités territoriales. Et donc l’agressivité. 

Ensuite on l’équipe d’une clochette sur son collier car cela le freinera dans ses attaques surprises dont les félins sont experts en la matière. Les congénères seront ainsi alertés de la présence du caïd du quartier. Et si vraiment vous avez un chat très agressif envers les autres, n’hésitez pas à consulter un comportementaliste. 

D'autres conseils à retrouver dans le tout nouveau livre sorti aux éditions First : Ta langue au chat, par Nicolas Deswarte, alias Nicoveto, un super guide pour comprendre et cohabiter avec son chat. 

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