Vendredi 28 septembre, Laurence Rossignol, sénatrice de l'Oise et ancienne ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, a déposé une proposition de loi visant à interdire la clause de conscience spécifique à l'IVG.
Marlène Schiappa, secrétaire d'État en charge de l'Égalité entre les femmes et les hommes, a assuré au micro de RTL, ce lundi 1er octobre, que le sujet de la clause de conscience de l'IVG était un champ d'action du gouvernement français.
"C'est un sujet sur lequel nous travaillons énormément avec Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, et on a une position commune : la question de la clause de conscience mérite de sortir de l'idéologie", a expliqué Marlène Schiappa. La secrétaire d'État estime également que supprimer la clause de conscience revient à choisir la solution de "facilité".
"La réalité, c'est que lorsqu'il y a des médecins opposés à l'avortement, il est préférable que ces médecins ne pratiquent pas l'avortement pour les femmes, parce qu'il y a un rapport qui met en exergue ce qui a été appelé des violences gynécologiques", a ajouté la secrétaire d'État.
"Mais notre responsabilité de pouvoir publique est d'assurer l'accès, sans aucune entrave, à l'IVG, à toutes les femmes", a encore assuré Marlène Schiappa, au micro de RTL.
À la suite des propos polémiques de Bertrand de Rochambeau, président du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France, Agnès Buzyn avait annoncé vouloir un état des lieux de l'accès à l'IVG aux agences régionales de santé.
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