Le 11 septembre dernier, les propos du président du Syndicat national des gynécologues (Syngof), Bertrand de Rochambeau, avaient provoqué un tollé. Dans une interview diffusée dans l'émission Quotidien sur TMC, il a justifié son refus de pratiquer l'interruption volontaire de grossesse, qu'il considère comme un "homicide".
"Nous ne sommes pas là pour retirer des vies", avait-il martelé, invoquant sa clause de conscience. À la suite de la polémique que ses propos avaient suscitée, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a demandé "un état des lieux" de l'accès à l'IVG aux agences régionales de santé, comme elle l'a annoncé sur l'antenne de BFMTV.
Elle a tout d'abord affirmé que la suppression de la clause de conscience des médecins "n'étaient pas prévue" mais veut "s'assurer qu'il n'y a pas une augmentation du nombre de médecins qui font valoir la clause de conscience", a-t-elle expliqué.
"Je veux m'assurer que l'accès à l'IVG aujourd'hui est toujours aussi simple", a ajouté la ministre, qui s'est dite rassurée de voir que "le nombre d'IVG en France reste stable depuis dix ans". "Ça veut dire qu'il n'y a pas de difficulté d'accès, mais par endroits, il y a certainement des difficultés d'accéder à l'IVG dans des délais raisonnables", a-t-elle conclu.
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