- 01m33s
1 min de lecture
Grève : pourquoi les internes en médecine veulent rejoindre le mouvement
ÉCLAIRAGE - Les internes en médecine, déjà en grève le 30 novembre dernier, débutent une grève illimitée à partir de ce mardi 10 décembre.
Le personnel du service des urgences de la Pitié-Salpêtrière en grève, en avril 2019.
Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP
L'intersyndicale nationale des internes (ISNI) appelle à une grève illimitée à partir de ce mardi 10 décembre 2019. Ces étudiants en médecine en formation dans les hôpitaux rejoignent ainsi les cheminots, les professeurs, etc. qui luttent contre la réforme des retraites. Mais leurs motivations sont autres : les internes "déplorent la dégradation de la qualité des soins en France et demandent des mesures d’urgence."
Sur son site, l'ISNI s'attaque notamment au projet de loi de financement de la sécurité sociale de 2020, qu'elle accuse de faire "supporter les mesures 'gilets jaunes' par le déficit de la Sécurité sociale". En cela, l'intersyndicale dit soutenir le collectif Inter-urgences et les syndicats de jeunes médecins et praticiens hospitaliers.
De manière spécifique, les internes réclament "un décompte horaire du temps de travail des internes et un paiement des heures supplémentaires", "une revalorisation des indemnités de garde" ou encore "une politique d'aide au logement indexée sur le prix de l'immobilier."
L'internat de médecine constitue la fin des études pour les futurs praticiens. Ils effectuent alors des stages de 6 mois en centre hospitalier pendant une période de 3 à 5 ans. S'il a le droit de prescrire médicaments et examens, l'interne reste sous la responsabilité d'un docteur en médecine jusqu'à sa diplomation.
