Alors que la grève bat son plein dans les villes françaises ce mardi 7 mars, les actions militantes ont, elles, débutées dès la nuit précédente avec le blocage de nombreux sites. Parmi les gestes prévus par les syndicats, plusieurs coupures d'électricité volontaires ont été constatées dans des départements français.
Les hostilités ont débuté ce matin dans le nord de la Drôme, où plus de 2.800 clients Enedis ont été privés de courant dès 8h, selon les estimations de France Bleu. Une coupure revendiquée par la CGT Énergie, ont confirmé nos confrères de BFMTV et RMC, qui s'expose à une plainte potentielle du gestionnaire de réseau, lequel dénonce un acte "sauvage".
D'autres coupures ciblées ont été revendiquées sur le territoire. Notamment par la CGT à Périgueux (Dordogne), mais aussi dans la zone portuaire Capécure et une zone commerciale de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), affectant près de 4.000 usagers, d'après les chiffres d'Enedis communiqués à l'AFP.
À Saint-Martin-de-Londres, dans l'Hérault, deux transformateurs électriques ont été incendiés dans la nuit de lundi à mardi, entraînant une coupure de courant dans quelque 8.000 habitations dans un total de 15 communes, selon des données relayées par France info.
Outre de possibles nouvelles coupures ciblées, des actions "positives, Robin des bois" sont aussi envisagées pour "rétablir le courant des personnes coupées pour impayé et qui sont en précarité énergétique", ou "mettre en tarif réduit les piscines, les collectivités locales, les boulangers, ceux qui ont du mal à payer leur facture", a détaillé à l'AFP Romain Fronek, responsable régional pour la Fédération nationale des mines et de l'énergie (FNME) CGT.