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Les leaders des différentes centrales syndicales, le 6 avril à Paris.
Crédit : Thomas SAMSON / AFP
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Malgré une chute de la mobilisation, les syndicats ne lâchent rien. Jeudi 6 avril, l'intersyndicale - qui est toujours unie - a annoncé à l'issue d'une réunion la tenue d'une douzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites : le jeudi 13 avril. Et ce, après une 11ᵉ mobilisation depuis janvier qui a été le théâtre d'une baisse de la mobilisation dans les rues et de quelques violences.
Quelque 570.000 manifestants ont défilé jeudi en France, dont 57.000 à Paris, pour la 11e journée de protestation contre la réforme des retraites, une mobilisation en nette baisse par rapport à la précédente, a indiqué le ministère de l'Intérieur. Le 28 mars, 740.000 personnes s'étaient mobilisées en France, dont 93.000 à Paris, selon la place Beauvau. D'après Gérald Darmanin, au moins 154 policiers et gendarmes ont été blessés.
La CGT, de son côté, a annoncé que 400.000 personnes avaient défilé dans les rues parisiennes jeudi, un chiffre aussi en baisse. Le 28 mars, la CGT avait fait état de 450.000 manifestants dans la capitale. Au niveau national, les syndicats ont annoncé deux millions de manifestants.
Le choix du 13 avril est loin d'être fortuit. En effet, le lendemain, les Sages du Conseil constitutionnel doivent rendre leur verdict au sujet de la constitutionnalité du texte de la réforme du gouvernement. Les centrales syndicales espèrent beaucoup de cette décision et veulent croire à une censure du texte. Ils pointent, en effet, l'utilisation trop importante d'articles de la Constitution, par le gouvernement, pour contraindre les débats.
Dans leur communiqué commun, les syndicats répètent leurs critiques contre une réforme "brutale et injuste" et dénonce un "mépris total des revendications", par le gouvernement.
Le risque pour les syndicats est de vivre un essoufflement important de la mobilisation après cette décision, en cas de validation - au moins partielle - du texte. Mercredi 5 avril, au micro de RTL, le secrétaire général de l'Unsa, Laurent Escure, a indiqué qu'il continuerait "à contester cette réforme de toute façon", prévient-il.
De son côté, Laurent Berger s'est montré plus résigné et a évoqué la possibilité d'une absence de "porte de sortie", mercredi, chez nos confrères de BFMTV. Jeudi, sur RTL, le chef de la CFDT a appelé Emmanuel Macron à cesser "les provocations".
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