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Retraites : l'intersyndicale invitée par Élisabeth Borne "lundi ou mardi" prochain

La Première ministre a adressé ce mardi soir une invitation aux huit organisations de l'intersyndicale, après une dixième journée de manifestation à travers la France, marquée par une plus faible mobilisation.

Des manifestants à Paris, le 28 mars 2023
Crédit : Christophe ARCHAMBAULT / AFP
La rédaction numérique de RTL
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L'essentiel
  • "Plus de deux millions de personnes" ont manifesté ce mardi en France, selon un décompte de la CGT, alors que le ministère de l'Intérieur a recensé 740.000 manifestants. Une fréquentation en baisse.
  • Un peu partout en France, et notamment à Paris, Rennes, Nantes, Lyon, Strasbourg et Bordeaux, les manifestations ont donné lieu à des heurts entre casseurs et forces de l'ordre.
  • La Première ministre, Élisabeth Borne, a invité les syndicats à Matignon "lundi ou mardi" prochain. "On ira. On pense collectivement qu'il faut y aller pour porter nos propositions", a répondu Laurent Berger dans la foulée.
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8,37% d'enseignants en grève

Le ministère de l'Éducation a fait état de 8,37% d'enseignants grévistes mardi pour la dixième journée d'action contre la réforme des retraites, dont 7,60% dans le primaire et 9,13% dans le secondaire (collèges et lycées), dans un communiqué diffusé mardi. Le Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires, avait estimé lundi que 30% des professeurs du primaire seraient en grève mardi. Pour la dernière journée de mobilisation jeudi dernier, le ministère de l'Education avait annoncé un taux d'enseignants grévistes de 21,41%, dont 23,22% dans le primaire et 19,61% dans le secondaire.

La DGAC demande de nouvelles annulations de vols

La Direction générale de l'aviation civile a une nouvelle fois demandé mardi aux compagnies aériennes de renoncer à une partie de leurs vols jeudi et vendredi, notamment à Paris-Orly, en raison de la grève de contrôleurs aériens contre la réforme des retraites. Ces mesures préventives, exigées par la DGAC pour les 11e et 12e journées consécutives, concerneront jeudi 20% des mouvements à Orly, Marseille et Toulouse, et vendredi 25% des vols à Orly ainsi que 20% de ceux de Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes, a précisé l'administration dans un communiqué.

Philippe Martinez va s'adresser à Emmanuel macron

L'intersyndicale va écrire une lettre au président de la République dans le but de résoudre le conflit social, a fait savoir Philippe Martinez. "Compte tenu de la mobilisation qui ne faiblit pas, on a proposé une nouvelle fois au gouvernement et surtout au président de la République de suspendre son projet et de nommer une médiation", a-t-il expliqué depuis le cortège de la manifestation à Clermont-Ferrand.

"Comme dans tout conflit social dans les entreprises, quand il y a un conflit qui dure, eh bien on essaye de trouver une solution sur des sujets qui sont plus que jamais d'actualité: la pénibilité, le travail", a-t-il détaillé, "donc c'est la proposition qui a été faite par l'intersyndicale, donc nous allons écrire au président de la République pour valider par écrit cette proposition".

C'est la fin de ce live, merci de nous avoir suivi

"Plus de deux millions de personnes" ont manifesté ce mardi en France, selon un décompte de la CGT, alors que le ministère de l'Intérieur a recensé 740.000 manifestants.

Un peu partout en France, et notamment à Paris, Rennes, Nantes, Lyon, Strasbourg et Bordeaux, les manifestations ont donné lieu à des heurts entre casseurs et forces de l'ordre. Mais le calme est revenu en soirée dans toute la France, y compris à Paris.

L'intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grève le jeudi 6 avril prochain. Mais entre-temps, les représentants syndicaux devraient être reçus par Élisabeth Borne. L'invitation a en tout cas été lancée par la Première ministre ce mardi soir.

15 interpellations à Lyon

À Lyon, où des commerces ont été vandalisés et où la préfecture a décidé de l'usage du canon à eau cet après-midi, 15 personnes ont été interpellées.

Au moins cinq blessés à Nantes

Au moins cinq manifestants ont été blessés à Nantes, selon des journalistes de l'AFP. La préfecture a annoncé 49 interpellations. La maire de la ville Johanna Rolland a déploré un "vandalisme inacceptable" après l'incendie d'une agence bancaire et d'une voiture.

Une soirée dans le calme à Paris

Depuis 20 h 30, le calme est revenu sur la place de la Nation, à Paris, où il ne restait plus que quelques dizaines de manifestants.

55 personnes interpellées à PAris

Selon un dernier bilan communiqué par la préfecture, 55 personnes ont été interpellées à Paris et 10.000 contrôles ont eu lieu autour de la manifestation.

la mobilisation s'essouffle à nouveau dans la fonction publique

Après un regain de mobilisation le 23 mars, le taux de grévistes a replongé mardi dans la fonction publique, seuls 6,9% des agents de la fonction publique d'État ayant cessé le travail en fin de journée, selon le gouvernement.

Au moins Quatre blessés à PAris

Le nombre de personnes prises en charge par les "street medics" (secouristes volontaires) à Paris est désormais porté à quatre. Trois le sont pour des blessures à la tête et un, qui portait un brassard presse, pour une blessure superficielle à la jambe.

Ardennes : des "violences graves" en marge de la manifestation

La préfecture des Ardennes a dénoncé mardi des "violences graves" en marge de la manifestation qui a réuni 4.000 personnes à Charleville-Mézières, déplorant des jets de projectiles sur les forces de l'ordre, dont des "bouteilles d'acide", "tirs tendus de mortier, et annonçant 18 interpellations. Dans cette ville de quelque 46.500 habitants, les autorités avaient déjà déploré jeudi dernier des "violences à l'égard des forces de l'ordre", et des "dégradations" notamment contre le bâtiment de la préfecture. Elle avait toutefois salué la "responsabilité des responsables syndicaux" et de la majorité des manifestants. "Les forces de l'ordre ont subi des tirs tendus de mortier et des bouteilles d'acide ont été utilisées par les fauteurs de troubles", sans faire de blessés, poursuit-elle. "Neuf incendies ont été déclenchés".

La permanence des Républicains de la Drôme vandalisée

La permanence de la fédération de la Drôme des Républicains a été vandalisée mardi à Valence, en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites, a-t-on appris auprès du parti.
Le local "a subi de lourds dégâts (rideaux de fer arrachés, vitres brisées, matériel dégradé...)", soulignent dans un court communiqué le sénateur Gilbert Bouchet et le maire de Valence Nicolas Daragon, respectivement président et secrétaire départemental LR de la Drôme.
Ils dénoncent l'action d'un "groupe d'individus violents, très certainement issus de l'ultra-gauche et de la mouvance anarcho-syndicaliste".

L'intersyndicale invitée par Borne "lundi ou mardi", selon Berger (CFDT)

En pleine crise des retraites, la Première ministre, Élisabeth Borne, a invité les syndicats à Matignon "lundi ou mardi" prochain, a indiqué sur TMC le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger.

"On ira. On en a parlé entre nous. Oui, on pense collectivement qu'il faut y aller pour porter nos propositions", a déclaré Laurent Berger. "Y compris" la proposition de médiation dans le dur conflit des retraites, dont l'hypothèse avait pourtant été balayée par Olivier Véran dans la journée. Interrogé, Matignon a confirmé l'invitation mais n'a fait aucun commentaire sur son ordre du jour. "Ce qui est sûr c'est que nous, on ira discuter des retraites. Et du travail parce que ça va avec, mais (surtout) des retraites !", a insisté Laurent Berger.

l'intersyndicale appelle à une 11e journée de mobilisation le 6 avril

À l'issue d'une réunion de l'intersyndicale, une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites est prévue le jeudi 6 avril prochain.

La circulation s'améliore à la SNCF

La SNCF prévoit mercredi une amélioration sur les grandes lignes, les TER et la banlieue parisienne, avec notamment 4 TGV sur 5 en circulation, au 23e jour d'une grève reconductible contre la réforme des retraites.

Une dizaine d'abribus vandalisés à Strasbourg

À Strasbourg, quelques centaines de jeunes manifestants ont joué au chat et à la souris avec les forces de l’ordre, particulièrement dans le quartier étudiant de la Krutenau. Des vitrines de banques ont été brisées, comme au moins une dizaine d’abribus.

Manifestation du 28 mars à Strasbourg.
Crédit Image : RTL

Plus de 2 millions de manifestants selon la CGT

"Plus de deux millions de personnes" ont manifesté ce mardi en France, selon un premier décompte de la CGT, alors que le ministère de l'Intérieur a recensé 740.000 manifestants. Le 23 mars, lors de la précédente journée de manifestations, près de 1,09 million de personnes s'étaient mobilisées en France selon la place Beauvau et 3,5 millions, selon la CGT.

À Paris, des confrontations en cours avec la police

Alors que la dispersion des manifestants suit son cours place de la Nation, à Paris, quelques individus provoquent les forces de l'ordre.

740.000 personnes ont défilé ce mardi dans toute la france

Quelque 740.000 manifestants ont défilé ce mardi en France, dont 93.000 à Paris, pour la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, marquée par une baisse de la participation, a indiqué le ministère de l'Intérieur.
Le 23 mars, lors de la précédente journée de manifestations, près de 1,09 million de personnes s'étaient mobilisées en France, dont 119.000 à Paris, selon la place Beauvau.

27 interpellations à Paris

Alors que des heurts éclatent à Paris depuis plus de deux heures, la préfecture de police dénombre 27 interpellations à 18 h 45.

FRANÇOIS HOMMERIL, PRÉSIDENT CONFÉDÉRAL DE LA CFE-CGC, EST L'INVITÉ DE RTL

"Nous n'avons qu'un seul objectif : c'est le retrait de ce texte de loi. Et nous le devons aux 94 % de travailleurs qui ne veulent pas de cette loi, à tous ceux qui se sacrifient financièrement pour venir manifester", assure François Hommeril.

FRANÇOIS HOMMERIL, PRÉSIDENT CONFÉDÉRAL DE LA CFE-CGC, EST L'INVITÉ DE RTL

"Quand le mouvement social n'est pas entendu, il a tendance à se décomposer en deux parties : l'une qui va se résigner et l'autre qui va se mettre en colère. Nous n'y sommes pas encore, mais j'avertis le gouvernement sur ce point, car son attitude déplorable nous amène à avoir de plus en plus de mal à canaliser tout le monde", interpelle François Hommeril.

FRANÇOIS HOMMERIL, PRÉSIDENT CONFÉDÉRAL DE LA CFE-CGC, EST L'INVITÉ DE RTL

Interrogé sur d'éventuelles "violences policières", François Hommeril a estimé qu'"Il faut être choqué par ce qu'il se passe, mais avoir confiance dans les différentes instances de contrôle qui existent".

FRANÇOIS HOMMERIL, PRÉSIDENT CONFÉDÉRAL DE LA CFE-CGC, EST L'INVITÉ DE RTL

François Hommeril appelle à faire la différence entre "les black-blocs", qui s'invitent dans toutes les manifestations, et les véritables manifestants. "Ces gens-là n'ont rien à voir avec le mouvement social, qui est pacifique", martèle-t-il.

FRANÇOIS HOMMERIL, PRÉSIDENT CONFÉDÉRAL DE LA CFE-CGC, EST L'INVITÉ DE RTL

"Si le gouvernement a fait usage du 49.3, c'est parce qu'il a compris qu'il n'avait plus de majorité pour faire passer la loi, or c'est nous qui les avons convaincus de ne pas le faire, en leur parlant jour après jour", assure François Hommeril, qui reproche dès lors à Élisabeth Borne d'avoir "changé les règles" au dernier moment. "Il y a eu tricherie", assène-t-il.

FRANÇOIS HOMMERIL, PRÉSIDENT CONFÉDÉRAL DE LA CFE-CGC, EST L'INVITÉ DE RTL

"Nous avons réussi à organiser et canaliser un mouvement social sans équivalent depuis plusieurs dizaines d'années, se réjouit François Hommeril. Mais nous avons l'impression d'être dans une impasse, car le gouvernement d'Emmanuel Macron s'arc-boute sur une réforme dont nous avons fait la démonstration qu'elle n'était pas nécessaire et qu'elle était injuste. Or, ils n'ont pas d'autre argument que celui du pouvoir, que celui de dire 'c'est moi qui décide'".

FRANÇOIS HOMMERIL, PRÉSIDENT CONFÉDÉRAL DE LA CFE-CGC, EST L'INVITÉ DE RTL

François Hommeril pousse, lui aussi, pour qu'une médiation soit mise en place entre l'intersyndicale et le gouvernement, en présence d'experts neutres sur le sujet des retraites. "Mais le projet va faire long feu puisque nous n'avons même pas envoyé notre demande que le porte-parole du gouvernement nous adresse déjà une fin de non-recevoir", regrette-t-il.

FRANÇOIS HOMMERIL, PRÉSIDENT CONFÉDÉRAL DE LA CFE-CGC, est l'invité de RTL

"L'intersyndicale fait preuve d'imagination depuis le début de l'examen de la réforme pour trouver une porte de sortie, mais les portes se claquent et ce n'est pas nous qui les refermons", déplore François Hommeril, président confédéral de la CFE-CGC.

La Préfecture annonce 93.000 manifestants à paris

93.000 personnes ont défilé à Paris cet après-midi, selon la préfecture de police. Il s'agit de la deuxième manifestation la plus importante, après celle du 23 mars.

Un chiffre toutefois en recul comparé à la précédente mobilisation, jeudi 23 mars, où 119.000 personnes avaient défilé dans la capitale, selon le ministère de l'Intérieur. La CGT a, elle, recensé 450.000 manifestants mardi à Paris.

23 interpellations à Paris

À 18 heures, la préfecture de police de Paris faisait état de 18 interpellations dans la capitale.

Le dialogue est au point mort entre le président et les syndicats

Pour sortir de l'impasse, alors que les syndicats s'opposent au report de l'âge légal de 62 à 64 ans, Laurent Berger (CFDT) a proposé mardi "une voie de sortie" par le biais d'une "médiation" pour trouver "un compromis social". Solution aussitôt écartée par le gouvernement : "On n'a pas forcément besoin de médiation pour se parler", a déclaré son porte-parole Olivier Véran, alors que la veille, Emmanuel Macron avait dit vouloir "continuer à tendre la main aux forces syndicales" mais sur d'autres sujets que les retraites. "Ça va commencer à suffire, les fins de non-recevoir", a réagi Laurent Berger depuis la tête du cortège parisien, pointant une réponse "insupportable".

Une mobilisation en baisse

Cinq jours après un sursaut terni par de nombreux débordements, les premiers chiffres des autorités comme des syndicats attestaient d'une participation en repli, comme à Bayonne (6.500 à 13.000), Montpellier (10.000 à 20.000) ou Clermont-Ferrand (11.000 à 40.000). Le reflux, manifeste, a été confirmé par le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, qui depuis la tête de cortège parisien a fait état d'une baisse de l'ordre de 20%.

À Paris, Les éléments perturbateurs ont été repoussés

La manifestation peut reprendre à Paris : le bloc qui empêchait la progression du cortège a été repoussé par les forces de l'ordre au niveau du boulevard Voltaire.

Au Moins deux blessés à Paris

Au moins deux blessés ont été pris en charge par des "street medics" (secouristes volontaires), à Paris. L'un, conscient, était blessé à la tête, l'autre, qui portait un brassard presse, présentait une blessure superficielle à la jambe.

La situation se tend à PAris

De premiers heurts entre forces de l'ordre et un groupe de plusieurs centaines de personnes se sont produits en tête de la manifestation. Certains membres de ce groupe ont pillé un commerce Leclerc et allumé un feu de poubelles. Les forces de l'ordre ont chargé pour "disloquer" "le bloc", permettre "l'intervention des pompiers" et "faciliter la progression du cortège", a indiqué la préfecture de police.

Des interdictions de rassemblements nocturnes à Paris

Des organisations d'avocats, de magistrats et de défense des droits humains ont dénoncé mardi des arrêtés pris "en catimini" par la préfecture de police de Paris pour interdire les rassemblements nocturnes contre la réforme des retraites. Celui interdisant les "rassemblements non déclarés" entre lundi 17 heures et mardi 3 heures du matin a par exemple été publié à 17 h 30. "Depuis vendredi dernier, des manifestants ou simples opposants à la réforme des retraites reçoivent des amendes pour participation à des manifestations interdites", alors que la simple participation à une manifestation non déclarée n'est pas interdite, a indiqué sur Twitter le Syndicat des avocats de France (SAF), à l'origine d'une requête devant la justice administrative avec notamment la Ligue des droits de l'homme et le Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche, comme le SAF).

à Bordeaux, 80.000 manifestants selon les syndicats

Une fois que le cortège syndical est arrivé en fin de parcours, les choses se sont compliquées à Bordeaux. Un groupe de 200 à 300 personnes masquées, cagoulées, se sont détachées du cortège pour se diriger vers les quais. Ils ont même poursuivi des policiers qui passaient à vélo, tout en essayant de pénétrer dans des rues perpendiculaires. À chaque fois, ils ont été stoppés par des tirs de gaz lacrymogène. Ils ont finalement réussi à s'engouffrer dans une petite rue en mettant le feu aux poubelles au passage. Des flammes de 3 mètres de haut environ ont alors inquiété les riverains. Les manifestants ont été interpellés et le calme semble être revenu.

Nice : un enseignant convoqué pour un pantin Macron sur les rails

Un professeur des écoles a été interrogé des heures par la police lundi pour avoir placé son "paillassou", un pantin à l'effigie d'Emmanuel Macron, sur les rails de la gare de Nice lors d'une manifestation.
Gardé à vue pendant huit heures, après avoir été convoqué par courrier en audition libre, Thomas Ghestem, membre du syndicat FSU, a été interrogé par les policiers pour "outrage à personne dépositaire de l'autorité publique et provocation publique à la commission de crime ou délit sans intention", a-t-il précisé.
Il est finalement reparti libre mais son domicile aurait été perquisitionné, a-t-il affirmé. La garde à vue a été levée, a confirmé le parquet de Nice à l'AFP, précisant cependant que l'enquête sur les faits se poursuit.

22 interpellations à Paris pour 10.000 Contrôles

À Paris, le nombre d'interpellations ne cesse d'augmenter. À 16 h 45, la préfecture de police annonçait 22 interpellations pour 10.000 contrôles effectués en lien avec la manifestation.

à PARIS, L'ACCÈS À LA PLACE DE LA NATION EST COMPLIQUÉ

À 16 h 30, une grosse partie du cortège syndical était stoppé au 3/4 du trajet entre République et Nation.

À Paris, des feux sont allumés en marge de la manifestation

À Paris, des manifestants ont allumé un feu de poubelle sur le parcours de la manifestation et un Leclerc relais a été vidé de son contenu. Une manœuvre est en cours pour repousser les manifestants afin de permettre l'intervention des pompiers.

À bORDEAUX, quelques tensions en marge de la manifestation

Des manifestants ont incendié une palette rue de la Porte de la Monnaie, à Bordeaux. Quelques tensions sont observées en marge du rassemblement syndical.

Manifestation du 28 mars à Bordeaux
Crédit Image : Philippe De Maria

À Lyon, de très vives tensions

De très vives tensions sont observées en début de cortège, à Lyon, où environ un millier de casseurs habillés de noir - des jeunes essentiellement, anarchistes ou ultras - font face aux forces de l'ordre depuis près de 3 heures. Ils sont actuellement bloqués à l'entrée de la place Bellecour, où ils sont bloqués par un canon à eau. On observe beaucoup d'échanges de tirs et des projectiles divers ont volé sur les forces de l'ordre. Pour l'instant, il y aurait cinq interpellations.

Le cortège parisien gonfle à la place de la Nation

À Paris, un certain nombre d'individus se greffent aux manifestants place de la Nation pour grossir les rangs. Des éléments potentiellement perturbateurs qui font craindre des débordements.

La CGT annonce 450.000 personnes à Paris

La CGT annonce que quelque 450.000 personnes ont manifesté à Paris ce mardi pour la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. C'est presque moitié moins que lors de la dernière journée de mobilisation jeudi, où la CGT avait recensé 800.000 manifestants dans la capitale et les autorités 119.000.

Hérault : Un incendie à proxmité du dépôt de carburant de Frontignan

Selon Midi Libre, des manifestants ont pris d'assaut le dépôt de carburant de Frontignan, où un violent incendie s'est déclaré. La situation est très tendue et le secteur à éviter.

À PAris, le cortège arrive à Nation

Les premiers manifestants commencent à arriver place de la Nation, à Paris. Pour le moment, le défilé se fait dans le calme.

18 interpellations à Paris

À Paris, la préfecture annonce 18 interpellations à 15 heures.

Des tensions à Saint-Nazaire

À Saint-Nazaire, des "tirs de mortier et jets de projectiles" ont visé les forces de l'ordre, a indiqué sur Twitter la police de Loire-Atlantique. Une intervention était en cours dans le secteur de la sous-préfecture "pour disperser les perturbateurs", quelques centaines de jeunes, selon une correspondante de l'AFP.

Violences et dégradations à Nantes

Des heurts entre des manifestants opposés à la réforme des retraites et les forces de l'ordre ont éclaté mardi à Nantes, où une agence bancaire a été incendiée et le tribunal administratif visé, après un début de défilé calme qui a attiré 18.000 personnes selon la préfecture, 60.000 selon l'intersyndicale. 

Au moins un manifestant a été blessé lors de la manifestation nantaise, a constaté une journaliste de l'AFP.

Des poubelles placées devant la porte du tribunal administratif ont été incendiées mais le feu, qui ne s'est pas propagé au bâtiment, a été éteint à l'aide d'extincteurs. La façade portait des tags hostiles, notamment à la police et à la justice. Des tags ont été écrits au mémorial de l'esclavage situé au bord de la Loire.

À Toulouse, Des anarchistes prennent la tête du cortège

À Toulouse, un petit groupe d'anarchistes a subitement pris la tête du cortège. Sur leur banderole, le message est clair : "Pas là pour décorer, on va détruire la société".

Manifestation du 28 mars à Toulouse.
Crédit Image : Patrick Tejero.

Plusieurs gares bloquées par des manifestants

À Lorient, à la gare de Lyon à Paris et à Marseille, les rails ont été investis par les manifestants.

À Rennes, La situation est très tendue

À Rennes, la situation s'est brusquement tendue depuis plus d'une heure sur la place de la République. Plusieurs centaines de manifestants ont envoyé une pluie de projectiles sur les forces de l'ordre. Certains, armés de barres de fer, s'en sont pris au corps à corps aux gendarmes. La police réplique avec un canon à eau et énormément de gaz lacrymogène. Ces tensions ont éclaté à la fin de la manifestation syndicale, qui a rassemblé plus de 20.000 personnes.

Jean-Luc mélenchon lance un appel au calme

Au départ de la manifestation à Paris, le chef de file de La France Insoumise a lancé un appel au calme pour cette 10e journée de grève nationale. "La France ne se mène pas à coups de trique", a toutefois prévenu Jean-Luc Mélenchon, estimant que même "des gens dans la majorité se disent que tout ça est fou".

La progression des manifestants bloquée à Paris

À Paris, la progression des manifestants est bloquée par un cortège de plusieurs centaines de personnes nassées aux côtés du cortège syndical de tête.

11 interpellations à Paris

À 14h15, 6.400 contrôles ont été effectués en amont de la manifestions contre la réforme des retraites à Paris. Selon la préfecture de police, 11 personnes ont été interpellées.

La tour eiffel fermée

Le monument parisien a fermé ses portes aux visiteurs en raison du mouvement de grève. L'appel à la grève des deux syndicats des employés de la société d'exploitation (Sete), la CGT et FO, fait que la Dame de Fer "n'a pas les effectifs pour ouvrir", a précisé la Sete, mais le parvis reste accessible.

le MoDem favorable à une médiation

Contrairement au gouvernement, les députés MoDem, membres de la majorité présidentielle, se sont dits favorables à la médiation proposée par Laurent Berger ce matin. "C'est bien d'avoir une ou deux personnes pour essayer de retrouver le dialogue et avoir un certain recul", a souligné le président de groupe centriste Jean-Paul Mattei, lors d'un point presse à l'Assemblée.

taux de grévistes en baisse à la sncf

Le taux provisoire de grévistes atteignait 16,5% mardi midi à la SNCF pour la dixième journée d'action contre la réforme des retraites, selon une source syndicale, soit une mobilisation en baisse par rapport aux précédentes. Dans le détail, on compte 45% de grévistes chez les conducteurs, 24,5% chez les contrôleurs, 18,5% chez les aiguilleurs, 20% au matériel, 19% à l'équipement et 17% dans les services commerciaux et d'information aux voyageurs, a précisé cette source.

Des lycées et universités bloqués

La jeunesse a poursuivi sa mobilisation mardi pour la dixième journée d'action contre la réforme des retraites, avec des dizaines de blocages d'établissements universitaires, de lycées ou encore de collèges, a constaté l'AFP. Le ministère de l'Éducation a fait état de 53 incidents en France devant des établissements scolaires, dont 14 blocages, 27 blocages filtrants, sept tentatives de blocages et cinq autres formes de perturbations.

"Nul besoin de médiation", selon véran

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a opposé mardi une fin de non-recevoir à la demande de médiation formulée par le leader de la CFDT Laurent Berger, opposé à la réforme des retraites, estimant qu'"on peut se parler directement". "Nous saisissons la proposition de Laurent Berger de se parler, mais directement. Nul besoin de médiation", a assuré le porte-parole lors du compte-rendu du conseil des ministres. "Il n'y a pas de médiateur dans la République quand on peut se parler directement", a-t-il insisté en réponse à cette proposition de Laurent Berger, soutenue par l'intersyndicale.

Le gouvernement se dit "le rempart à la violence illégitime"

À l'issue du Conseil des ministres, Olivier Véran a pris la parole lors d'un point presse. Il rappelle dans un premier temps que le gouvernement vise à "apaiser et avancer".

"Nous respectons les grèves et les manifestations mais nous serons vigilants à ce qu'elles ne donnent pas lieu à des débordements", a déclaré le porte-parole du gouvernement, "nous sommes et nous resterons le rempart à la violence illégitime et dangereuse".

8,37% d'enseignants en grève

Le ministère de l'Éducation a fait état de 8,37% d'enseignants grévistes mardi pour la dixième journée d'action contre la réforme des retraites, dont 7,60% dans le primaire et 9,13% dans le secondaire (collèges et lycées), dans un communiqué diffusé mardi. Le Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires, avait estimé lundi que 30% des professeurs du primaire seraient en grève mardi. Pour la dernière journée de mobilisation jeudi dernier, le ministère de l'Education avait annoncé un taux d'enseignants grévistes de 21,41%, dont 23,22% dans le primaire et 19,61% dans le secondaire.

Les premiers cortèges se sont élancés

Les différents rassemblements se sont élancés un partout en France en fin de matinée. À Clermont-Ferrand, Philippe Martinez a mené le cortège. Plusieurs milliers de manifestants se sont également réunis à Lorient.

Le cortège de Clermont-Ferrand s'est élancé, Philippe Martinez en tête
Crédit Image : Guillaume Frixon / RTL
Crédit Image :

à marseille et au havre, les déchets s'accumulent

À Marseille, même si les éboueurs ne sont toujours pas officiellement en grève, les déchets s'amoncellent dans plusieurs quartiers, et notamment sur l'avenue du Prado ou le Boulevard Perier, dans les quartiers cossus. "Cette fois ce n'est pas un mouvement frontal (…) nous essayons de nous adapter face aux atteintes à notre droit de grève, les agents sont très créatifs", explique à l'AFP Véronique Dolot, de la CGT à la métropole, en rappelant les réquisitions lors du dernier mouvement contre la pénibilité, à l'automne. Au Havre, environ 50 personnes poursuivaient mardi le blocage du centre dédié à l’épuration de l'eau et à la gestion des déchets, empêchant les employés de prendre leur poste ou de sortir les camions poubelles.

Début de tensions à rennes

Plusieurs blocages ont été mis en place à Rennes, et plusieurs incendies ont déjà été constatés, rapportent nos confrères de Ouest-France, notamment devant un lycée du centre-ville.

Gérald darmanin a reçu des policiers, gendarmes et pompiers blessés

Le ministre de l'Intérieur a organisé une réception avec des policiers, gendarmes et pompiers blessés lors des manifestations, afin de "remercier de leur action et leur réaffirmer mon plein soutien, ainsi qu’à leurs collègues", a déclaré Gérald Darmanin.

La DGAC demande de nouvelles annulations de vols

La Direction générale de l'aviation civile a une nouvelle fois demandé mardi aux compagnies aériennes de renoncer à une partie de leurs vols jeudi et vendredi, notamment à Paris-Orly, en raison de la grève de contrôleurs aériens contre la réforme des retraites. Ces mesures préventives, exigées par la DGAC pour les 11e et 12e journées consécutives, concerneront jeudi 20% des mouvements à Orly, Marseille et Toulouse, et vendredi 25% des vols à Orly ainsi que 20% de ceux de Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes, a précisé l'administration dans un communiqué.

Philippe Martinez va s'adresser à Emmanuel macron

L'intersyndicale va écrire une lettre au président de la République dans le but de résoudre le conflit social, a fait savoir Philippe Martinez. "Compte tenu de la mobilisation qui ne faiblit pas, on a proposé une nouvelle fois au gouvernement et surtout au président de la République de suspendre son projet et de nommer une médiation", a-t-il expliqué depuis le cortège de la manifestation à Clermont-Ferrand.

"Comme dans tout conflit social dans les entreprises, quand il y a un conflit qui dure, eh bien on essaye de trouver une solution sur des sujets qui sont plus que jamais d'actualité: la pénibilité, le travail", a-t-il détaillé, "donc c'est la proposition qui a été faite par l'intersyndicale, donc nous allons écrire au président de la République pour valider par écrit cette proposition".

Les manifestants s'installent à Rennes

Des blocages perturbent la circulation sur le périphérique nantais mais aussi sur la rocade à Rennes, où des manifestants ont installé des bancs au milieu de la route, selon une vidéo publiée par Le Mensuel de Rennes.

Nuñez invite la défenseure des droits

Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez invite mardi la Défenseure des droits, Claire Hédon, dans la salle de commandement de la préfecture de police de Paris afin qu'elle puisse "constater" de quelle manière les forces de l'ordre interviennent, lors de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
"Elle verra que j'engage la force quand des individus tout grimés, tout en noir commencent à casser des commerces", a-t-il déclaré sur France Inter, "il n'y a pas un pays au monde où on n'intervient pas dans ce genre de situation".

Laurent berger appelle à une "médiation"

Pour "trouver une voie de sortie", le secrétaire général de la CFDT a appelé à "mettre en suspens la réforme" et "on prend un mois et demi et on fait de la médiation. On regarde sur quoi il peut y avoir un compromis ou non".

Bruno Retailleau évoque la dissolution de l'Assemblée

"Dans une démocratie, quand il y a blocage, la seule façon de s'élever au-dessus du blocage et le débloquer, c'est le recours aux suffrages et donc aux électeurs qui trancheront cette difficulté", estime Bruno Retailleau, qui assure toutefois en pas souhaiter une dissolution de l'Assemblée nationale.

Mélenchon veut "faire tomber la Ve République", dénonce Retailleau

Bruno Retailleau, président des Républicains au Sénat, dénonce le rôle des insoumis et notamment de Jean-Luc Mélenchon dans les violences pendant les manifestations. "Il y a le feu à la maison France, certains jettent de l'huile sur les braises", estime-t-il avant de pointer du doigt "l'extrême gauche et notamment Jean-Luc Mélenchon".

Il évoque "l'institutionnalisation de la violence faite par l'extrême gauche française et notamment justifiée par M. Mélenchon". Selon lui, Jean-Luc Mélenchon a "un objectif, faire tomber la Ve République par tous les moyens. Il justifie chaque jour la violence".

un dispositif policier "inédit"

Alors que la dixième journée de mobilisation va se dérouler ce mardi, Gérald Darmanin a annoncé un nombre de policiers et gendarmes "inédit". Pas moins de 13.000 membres des forces de l'ordre seront déployés à travers toute la France, soit 1.000 de plus que jeudi dernier.

Les syndicats espèrent maintenir la pression

Face à un Emmanuel Macron qui n'a en aucun cas donné de signes de fléchissement, les syndicats espèrent voir émerger une mobilisation renforcée, notamment chez les plus jeunes. Jeudi, la CGT annonçait 3,5 millions de manifestants, quand la police en comptait un peu plus d'un million. Deux chiffres proches des records du mouvement anti-réforme des retraites.

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