Si Emmanuel Macron a demandé aux forces politiques et syndicales de lancer un "appel clair et explicite au calme", les "gilets jaunes", de leur côté, se préparent à une nouvelle journée de mobilisation ce week-end.
Malgré les violents débordements de la semaine dernière et les récentes annonces du gouvernement pour "apaiser" les Français, les manifestants veulent encore faire entendre leur colère. Pour le quatrième samedi consécutif, ces derniers se sont donné rendez-vous à Paris où les images des nombreux affrontements, des lacrymogènes et autres incendies sont encore dans toutes les têtes. Selon l'Élysée, certains d'entre eux chercheraient à s'armer pour venir à Paris. "Nous avons des raisons de redouter une très grande violence", a-t-on déclaré à l'AFP
C'est dans ce contexte extrêmement tendu que se prépare cette quatrième journée de mobilisation. Pour autant, l'édile de Paris, Anne Hidalgo, ne veut "pas que l'on interdise les manifestations". "Paris appartient à tous les Français et c'est leur droit de venir manifester dans notre ville pour interpeller le gouvernement", ajoute-t-elle.
Après les nombreux débordements observés à l'Arc de Triomphe et aux abords des Champs-Élysées, certains organisateurs plaident dorénavant pour un rassemblement au niveau de la place de la Bastille, dans l'est de Paris. Un autre lieu phare de la capitale.
C'est ce que réclame Tom, un adolescent d'Alençon. Âgé de 16 ans, il a lancé sur Facebook un Ã