Cyclone Chido à Mayotte : comment faire des dons en toute sécurité ?
De nombreuses associations et organismes comme la Croix-Rouge, le Secours populaire et la Fondation de France permettent d'envoyer de l'argent aux populations sinistrées. À privilégier, les dons monétaires sont défiscalisés à 75%.
Depuis cinq jours, après le passage dévastateur et meurtrier du cyclone Chido, à Mayotte, la population doit faire face au manque de nourriture et d'eau, qui laisse planer le risque d'une épidémie du choléra. Emmanuel Macron s'est rendu ce jeudi 19 décembre sur l'archipel avec des forces de secours et quatre tonnes d'aide alimentaires et sanitaires. Il est aussi possible de venir en aide aux Mahorais grâce aux dons. Mais comment s'assurer que ces derniers bénéficieront bien aux populations sinistrées ?
Il est possible de faire des dons à des associations comme la Croix-Rouge ou le Secours populaire, ou encore à la Fondation de France, un réseau de philanthropie qui met en relation donateurs et bénévoles, avec qui RTL se mobilise. Il faut s'assurer que l'association ou l'organisme qui reçoit les dons est bien reconnu d'utilité publique.
L'argent récolté permettra de venir en aide aux habitants, d'acheminer de l'eau et de la nourriture et de reconstruire. Pour l'instant, il est impératif de privilégier les dons monétaires, car le transport de vêtements ou de biens de première nécessité est complexe sur l'archipel.
Dons déductibles d'impôts à 75%
Ce mardi 17 décembre, Matignon a annoncé que les dons pour Mayotte, jusqu'à 1.000 euros, bénéficieront d'une déduction d'impôt équivalente à 75% de leur montant. Cette mesure, effective jusqu'au 17 mai 2025, a été prise "pour apporter à Mayotte et à ses habitants une assistance rapide et à la hauteur des enjeux humanitaires et sanitaires", précise le cabinet du Premier ministre François Bayrou. Ainsi, un don de 100 euros ne coûtera en réalité que 25 euros, car les 75 euros restants seront déduits de l'impôt sur le revenu.
Cependant, certaines cagnottes lancées en ligne ne sont pas défiscalisables, il faut donc bien vérifier l'identité du créateur et ne pas hésiter à signaler tout contenu suspect auprès des plateformes concernées.
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