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Un vaccin administré contre le coronavirus (illustration).
Crédit : YOSHIKAZU TSUNO / POOL / AFP
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Il se passerait des choses étranges dans notre pays. Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France dans un tweet a-t-elle soulevé un lièvre vendredi, au lendemain des nouvelles annonces gouvernementales. "Qui peut comprendre ? La région Île-de-France est la plus touchée et la moins vaccinée ! Je réclame que l’État change de braquet", écrit-elle le 19 mars.
Quelques jours plus tôt, c’était Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, qui parlait de solidarité nationale afin que sa région reçoive plus de doses. En fait, ce n’est ni totalement faux, ni totalement vrai. Ainsi comme l’explique l’Express, si on regarde le site de référence covid tracker, les deux régions sont en retard sur la vaccination. Mais, quand on jette un œil à la carte de Santé publique France sur la vaccination des publics éligibles, ici les personnes âgées de plus de 80 ans, les deux régions ne sont pas les moins bien servies. Prudence quand se mélange chiffres et politique.
Comme l’explique Aurélien Rousseau, directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France, sur Twitter le 18 mars : "L'Île-de-France est la région la plus jeune de France. Le taux de vaccination de la population générale y est donc légèrement plus faible qu'ailleurs. Mais la région est aujourd'hui celle où la part des +de 75 ans vaccinés est la plus forte, proche de 50%".
Une différence visible sur les cartes grâce aux chiffres comme le montre le journal Le Parisien. En date du 17 mars en Île-de-France, 92,94 % des résidents en Ehpad et USLD (unités de soins de longue durée) ont reçu une injection. C’est plus que la moyenne nationale, qui se situe, elle, à 90,4%.
Dans les Hauts-de-France, ce même public est un peu en deçà, avec 87,4 % de bénéficiaires d’une primo-injection. Cette différence pourrait être liée à la circulation du virus dans les Ehpad explique le ministère de la Santé. Il ne peut y avoir vaccination dans ces établissements si le virus circule trop. Par contre, une chose va dans le sens des présidents de régions, les soignants s’y font moins vacciner que dans le reste du pays, entre 1 à 7% de moins.
Selon Le Parisien, l'Île-de-France a reçu depuis mars 466.680 doses de différents vaccins, tandis que 263.280 ont été acheminées dans les Hauts-de-France. Selon le quotidien, c'est plus que ce qui était prévu. Le coup de colère de Valérie Pécresse a poussé le gouvernement à accélérer le nombre de doses tout comme en février où Pfizer et Moderna étaient livrés en priorité à la Bourgogne-Franche-Comté. Là, on flambait l’épidémie et beaucoup s’en étonnaient. C’est aussi ce qui s’appelle faire campagne.
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