Un décalage de la rentrée scolaire de janvier en "ultimes recours". Si pour le moment, le gouvernement se refuse à reporter de quelques jours le retour en classe des élèves, prévu le 3 janvier 2022, côté télétravail l'heure est à l'amplification.
Invité ce mercredi 22 décembre sur RTL, l'ancien candidat à l'investiture LR Philippe Juvin appelle à une rentrée des classes plus tardive pour "se redonner un peu d'oxygène", explique-t-il. Une mesure balayée, à cette heure, d'un revers de main par le gouvernement. Selon Gabriel Attal, la ligne reste la même : "tout faire pour maintenir les écoles ouvertes le plus possible".
Si pour les enfants aucune restriction n'est prévue, les parents, eux, sont appelés à agir. Ce mercredi, chez nos confrères d'Europe 1, la ministre du Travail Elisabeth Borne appelle les entreprises à intensifier le télétravail en janvier prochain.
La règle actuellement en vigueur est de trois jours par semaine. La ministre incite les entreprises à monter jusqu'à quatre journées par semaine pour tous les postes qui peuvent être effectués à la maison.
À ce stade, il s'agit d'une incitation et non d'une obligation. Le gouvernement souhaite laisser une journée de présence au bureau afin d'éviter un isolement des salariés. D'après Elisabeth Borne, les entreprises ont assez vite réactivé leurs dispositifs "télétravail". Selon un sondage Harris Interactive réalisé pour le ministère, 60% des salariés qui pouvaient facilement travailler depuis chez eux l'ont fait dès la semaine dernière.
Toujours d'après la ministre, les salariés concernés adoptent déjà une moyenne de trois jours hebdomadaires à distance. Preuve que les dispositifs se remettent en place vite, une bonne chose face à la rapidité de propagation d'Omicron.
Au-delà du télétravail, Omicron pourrait bel et bien mettre à mal la France dans les premières semaines de l'année 2022. Ce jeudi 23 décembre, Jean-François Delfraissy met en garde. Il faut s'attendre à "une désorganisation possible d'un certain nombre de services essentiels" en janvier, à cause de "l'absentéisme" et des "arrêts de travail" dus au "très grand nombre de contaminations à Omicron", a-t-il expliqué.
Selon l'instance scientifique, il faudrait réduire la période d'isolement, fixée aujourd'hui 17 jours, en prenant en compte la sévérité du nouveau variant.
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