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Une femme marche dans un "tunnel de désinfection" mis en place à l'entrée d'un supermarché d'Ajaccio le 9 novembre 2020.
Crédit : Pascal POCHARD-CASABIANCA / AFP
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Semblables à des portiques de détection de métaux, ces "tunnels de désinfection" sont en réalité une arme contre le coronavirus. Un hypermarché de la périphérie d'Ajaccio a installé deux de ces portiques à l'entrée du magasin ce lundi 9 novembre, dans le but de "casser la propagation" de la Covid-19.
Grâce à des ultrasons et des ultraviolets, ces "tunnels de désinfection" prennent la température des clients. Chaque personne approche leur paume de main près d'un thermomètre infrarouge intégré, avant de passer sous ce portique diffusant une solution désinfectante par des micro brumisateurs.
Selon des propos rapportés par l'AFP, la majorité des clients ont exprimé leur satisfaction, jugeant le dispositif "rassurant" et "protecteur" pour faire face à l'épidémie. Mais certains restent sceptiques. "Tout ce qui peut être contaminé ne sera pas décontaminé par ça, c'est peut-être plus pour rassurer la population", a déclaré une Belge en vacances en Corse. "On ne m'a pas expliqué la désinfection et quels principes actifs utilisés", a-t-elle fait remarquer.
De son côté, François Padrona, le propriétaire de l'hypermarché Leclerc dans lequel ont été installés ces "tunnels", a indiqué à l'AFP "qu'il faut d'un côté rassurer nos clients sur les gestes barrières et rassurer nos salariés". François Padrona rappelle que des tunnels de désinfection avaient déjà été mis en place pour les caddies mais pas pour les personnes. "C'est très novateur", a-t-il assuré.
Vendus 9.500 euros hors taxe, ces portiques promettent une désinfection à trois niveaux de tout microbe, bactérie et virus : par ultrasons, par lumière ultraviolet et par brumisation d'une solution hypochloreux, a expliqué Paul-Antoine Lanfranchi à l'AFP, directeur de la société Corse Chimie Industrie qui commercialise ces équipements en Corse.
Selon lui, ces tunnels, "utilisés depuis sept ans en Asie", "visent à casser la propagation du virus par le toucher mais il faut bien sûr garder son masque", a ajouté Paul-Antoine Lanfranchi : "ce n'est pas l'arme absolue mais ça a un rôle" pour limiter la transmission du virus.
Des équipements similaires ont été disposés à l'entrée d'écoles ou d'universités en Iran, au Pakistan et en Ouzbékistan. En juin, un sas de désinfection a également été mis en place dans la résidence du président Vladimir Poutine par les autorités russes pour éviter toute contamination au coronavirus apporté par des visiteurs.
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