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Chantage à la sextape : quels sont les risques et que faire si on est victime ?

Les affaires de chantage à la sextape sont malheureusement de plus en plus fréquentes, en témoigne l'affaire de Saint-Etienne. Dans cet article, découvrez ce que risquent les maîtres-chanteurs et ce que l'on doit faire si nous en sommes victimes.

La caméra rétractable du Reno est aussi utilisée pour la reconnaissance faciale

Crédit : RTL

INFO CONSO - Chantage à la sextape : comment réagir ?

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Les affaires de chantage à la sextape font régulièrement la une des médias. Que cela soit l'affaire Karim Benzema-Mathieu Valbuena ou l'affaire Benjamin Griveaux, ex-candidat à la mairie de Paris, ces scandales impliquent généralement sportifs et politiques (ou célébrités en général). Révélé par Médiapart, le dernier cas médiatisé est le chantage qu'aurait exercé Gaël Perdriau, le maire de Saint-Étienne, envers son ancien 1er adjoint, Gilles Artigues.

Dans l'émission Ça peut vous arriver, Me Sylvie Noachovitch constate : "Ces cas sont malheureusement de plus en plus fréquents et il faut tout de suite réagir". Car par honte ou peur du jugement, de nombreuses personnes peuvent être tentées de payer les rançons ou suivre les exigences des maîtres-chanteurs.

Agnès Bonfillon, journaliste à RTL, précise dans une Info Conso" diffusée dans l'émission de Julien Courbet, ce qu'encourent les maîtres-chanteurs : "Même si c'est un moyen de faire pression sur une victime, il ne faut jamais céder au chantage et porter plainte le plus rapidement possible." La plainte peut être déposée dans le commissariat ou la gendarmerie la plus proche. Le maître-chanteur risque jusqu'à 5 ans de prison et 75.000€ d'amende.

Que faire si l'on est victime de chantage ?

Il est conseillé de faire des captures écran de tous messages reçus ou contenus à effacer, justifiant ainsi du préjudice dont vous êtes victimes. Via Google Alert, il est également possible de créer une alerte à votre nom. Ainsi vous serez prévenu par mail dès qu'un contenu vous mentionnant est diffusé sur internet.

À savoir que lorsque que des images intimes d'une victime viennent à être diffusées sans le consentement de cette dernière, ce délit, plus connu sous le nom de "revenge porn" est passible de 2 ans de prison et de 60.000€ d'amende. Dans le cas de la diffusion d'une vidéo intime sur un site comme YouTube, il faut demander directement à l'hébergeur de retirer le contenu. Si les démarches tardent, il faut se rapprocher de la CNIL ou d'un avocat spécialisé.

Pour retrouver toutes les Infos conso de l'émission, abonnez-vous au podcast Ça peut vous arriver.

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