L’épisode caniculaire de ces derniers jours a atteint son pic, mardi 1er juillet, avec la barre des 40°C dépassée un peu partout en France. Le thermomètre est ainsi monté jusqu'à 41,4°C à Cadenet (Vaucluse), 41,2°C à Chateaumeillant (Cher) ou encore 40,3°C à Nîmes-Garons (Gard) et Castelnaudry (Aude), a détaillé Météo-France mardi soir.
Ce mercredi 2 juillet, Météo France maintient 4 départements en vigilance rouge canicule : le Cher, le Loiret, l'Yonne et l'Aube. 55 sont toujours placés en vigilance orange. Mais les Parisiens pourront bientôt respirer… En effet, les températures devraient baisser progressivement par l'ouest du pays. Selon Météo France, il fera 29°C dans la capitale mercredi après-midi.
Même constat dans l’ouest de la France, où les températures oscillent entre 21°C à Brest, 23°C à Bayonne et 32°C à Limoges. Il fera encore chaud et ensoleillé mais la vigilance canicule restera à l’orange, sera au jaune en Normandie et même au vert en Bretagne.
Au contraire, à l’est de la France, les fortes chaleurs vont se poursuivre mais le ciel bleu va laisser place à des épisodes orageux. Toute la moitié du pays est encore placées en vigilance orange canicule. Du côté des températures, Météo France prévoit 34°C à Montpellier, 35°C à Strasbourg ou encore 37°C à Lyon durant l’après-midi, soit la température maximale attendue en métropole ce mercredi 2 juillet.
Cette baisse des températures, qui s'amorce ce mercredi, va ainsi se poursuivre durant toute la semaine. Mais, rassurez-vous, nous sommes bien en été et le soleil ne compte pas disparaître de sitôt.
Jeudi 3 juillet, par exemple, la minimale est à 21°C à la pointe de la Bretagne. Quant à la température maximale, elle sera détenue par Perpignan et Ajaccio avec 34°C. Ce jour-là, les très fortes chaleurs se restreignent au Midi méditerranéen.
Quelque 2.213 établissements scolaires ont été fermés mardi à cause de la canicule, dont 2.200 écoles, 12 collèges et 1 lycée, a fait savoir le ministère de l’éducation dans un dernier bilan, quand 1.762 établissements ont assuré un service d’accueil. Pour la journée de mercredi, 136 écoles ont prévu d’être fermées.
Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s'inscrit dans un contexte de changement climatique qui augmente l'intensité et la fréquence des canicules. Dimanche, deux mesures ont témoigné de son caractère inédit : la Méditerranée a connu sa température de surface la plus chaude pour un mois de juin, à 26,01°C en moyenne, selon le programme européen Copernicus.
Et le Mont-Blanc, à 4.806 m d'altitude, "a dû enregistrer une température positive, à 1 ou 2°C", ce qui n'arrive, parfois, "qu'au cœur de l'été", explique Antoine Courteaud, prévisionniste et nivologue de Météo-France à Chamonix.
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