Canicule : "La climatisation, ça ne peut pas être un alibi pour l'inaction", plaide le président de l'ADEME sur RTL

Face à la canicule, Marine Le Pen réclame un grand plan de climatisation des écoles, des hôpitaux et des Ehpad. Selon Sylvain Waserman, la climatisation ne peut pas être une solution à long terme.

Sylvain Waserman en mars 2019

Crédit : Arthur N. Orchard / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

CLIMATISATION - Sylvain Waserman, président de l'Ademe, est l'invité de RTL Midi

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En pleine période de canicule en France, Marine Le Pen, relayée par Éric Ciotti, a réclamé, lundi 30 juin, "un grand plan pour la climatisation". La cheffe de file des députés RN a déploré que "les services publics ne soient pas capables de fonctionner faute de climatisation, contrairement à des dizaines de pays dans le monde", alors que près de 1.350 écoles sont fermées ce mardi.

Sur RTL, Sylvain Waserman, président de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), a expliqué : "La clim', ça permet d'avoir une solution d'urgence, notamment pour les gens les plus fragiles." Néanmoins, "ça ne peut pas être un alibi pour l'inaction", a-t-il poursuivi. Et d'ajouter : "Il y a beaucoup de solutions à prendre pour les prochaines vagues de chaleur".

Selon lui, il faut "préparer nos villes pour demain", en installant par exemple des îlots de fraîcheur : "Des arbres en ville, c'est 5-6 degrés de moins". Le président de l'Ademe a également expliqué que l'utilisation de la climatisation peut coûter beaucoup d'argent : "Une clim' mal réglée qu'on utilise trop, ça coûte 130 euros par mois de coût d'électricité (...) Il faut la régler à 26. Si vous la réglez à 22, vous dépensez deux fois plus d'électricité."

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