"On avait vraiment chaud" : du haut du Mont Blanc, un alpiniste révèle sur RTL l'impact de la canicule

Pour échapper à la canicule, chacun sa technique : certains privilégient la baignade ou décident de fermer leurs volets pour empêcher la chaleur de rentrer dans leur logement. D'autres, comme Thomas, ont décidé de prendre un peu de hauteur pour chercher un peu de fraîcheur. 

Pour la neuvième fois, cet alpiniste a gravi le Mont Blanc. Mais même à 4.806 mètres d'altitude, la canicule se fait ressentir. À son arrivée au sommet, Thomas Pueyo s'est cru à "Ibiza". "On avait vraiment chaud. Je n'avais qu'une petite polaire et en mouvement, j'avais presque chaud avec", assure l'alpiniste.

À plus de 4.800 mètres d'altitude, Thomas sentait "que la température était positive, puisqu'on enlevait nos gants et qu'on n'avait pas froid aux mains. Cela voulait vraiment dire que les températures étaient au-dessus de zéro, c'est certain", poursuit celui qui s'attendait à être "emmitouflé dans sa doudoune, à grelotter, à subir un vent polaire". 

Lors de ses huit premières ascensions, jamais, il n'avait rencontré de températures aussi douces. "C'est assez inédit. Même en été, je n'avais jamais rencontré des températures pareilles. On ne s'attend pas à voir ça là-haut", souligne-t-il, avant de conclure : "Normalement, ça descend bien en dessous de zéro."

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