Même s'il y a eu de la casse, les violences ont été beaucoup moins importantes que celles du 1er mai de l'an dernier. Les forces de l'ordre sont parvenues à les contenir. Le chaos semble avoir été évité grâce à leur action et leur organisation, selon certains spécialistes. En tout, 7.400 policiers et gendarmes étaient déployés dans la capitale pour assurer la sécurité de la manifestation.
Charger vite dès les premiers jets de projectiles, ne laisser aucune chance aux manifestants de prendre le dessus et permettre aux policiers mobiles de cibler, exfiltrer et interpeller les casseurs. Telle était la stratégie des policiers mercredi 1er mai. L'objectif principal était d'agir le plus rapidement possible pour bloquer les éléments perturbateurs.
Tout le long du parcours, certaines unités étaient positionnées en statique afin de sécuriser les rues perpendiculaires. Au moindre mouvement de foule pour emprunter des axes interdits, la dispersion se fait, avec l'appui des gaz lacrymogènes. Les policiers pouvaient ainsi éviter les regroupements hostiles et scinder le cortège pour mieux quadriller les manifestants les plus virulents.
En plus d'un effectif de policiers et gendarmes conséquent, des canons à eau et des drones tactiques étaient mobilisés. L'entrée du cortège a été filtrée et quelques heures avant le début de la manifestation, des contrôles aléatoires des véhicules aux portes de la capitale ont été effectués.
La philosophie des autorités a changé : la police ne subit plus mais va à l'attaque. Une stratégie offensive qui, pour certains, a dénaturé le traditionnel défilé du 1er mai mais qui, pour d'autres, a évité le chaos tant redouté par les autorités.
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