Michel Cymes nous éclaire sur les dangers de l'apnée du sommeil
Michel Cymes s'intéresse à un tueur silencieux : l'apnée du sommeil. Ses conséquences, allant de la somnolence à des troubles du rythme cardiaque, peuvent être graves.
L'apnée du sommeil : un tueur silencieux. Un phénomène qui concerne beaucoup de Français et dont on n'évalue pas assez le potentiel de nuisance. En général, les personnes qui souffrent d'apnée du sommeil sont assez bruyantes mais elles ne s'en rendent pas compte. Une apnée du sommeil, qui consiste à s'arrêter de respirer en dormant, peut durer pendant quelques secondes voire plus.
Dans les cas les plus sévères, elle peut aller jusqu'à 30 secondes mais ce n'est pas tant la durée mais la répétition de ce phénomène qui vous réveille à échéance régulière et vous condamne à des nuits en pointillé.
Notre organisme a besoin d'oxygène : s'il en manque, il en subit les conséquences. Et la liste des problèmes liés à une mauvaise oxygénation nocturne de l'organisme est longue : hypertension artérielle, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébrale, troubles du rythme cardiaque, troubles de la mémoire, troubles de l'attention et irritabilité. Une synthèse des résultats des études publiées aux États-Unis et au Royaume-Uni réalisées auprès de plus de 4 millions de patients.
Si vous êtes concerné, il est impératif de consulter un médecin. De fait, l'apnée du sommeil peut provoquer une sorte de somnolence dans la journée, ce qui pose problème si vous prenez le volant. En effet, ce trouble du sommeil augmente de 25% le risque d'accident : les plages horaires les plus dangereuses étant le matin de 4h à 6h et l'après-midi entre 15h et 17h. Enfin, l'apnée du sommeil peut également entraîner des troubles de la libido et de l'érection.
