Le monde est ainsi fait que, si j’en crois la "science
sondagière", 43% d’entre nous ont déjà subi, à un moment
de leur vie, un traumatisme. Cela fait quand même du monde et ça
m’impose de vous parler de la conduite à tenir quand on souhaite
se reconstruire.
Malheureusement, l’éventail
des traumatismes est assez large. Cela va de l’agression sexuelle
(qui est sans doute le traumatisme le plus répandu) à la violence
physique en passant par la perte d’un être cher, une séparation,
l’annonce d’une maladie grave ou tout autre événement de vie
qui se traduit par la persistance de pensées envahissantes ou une
quelconque souffrance. Et il faut, pour s’en sortir, respecter
un minimum de règles.
Premier
impératif pour remonter la pente : éviter
la solitude. Tous
les travaux réalisés sur le sujet le prouvent, les personnes qui
bénéficient d’un bon soutien de leur entourage, qu’il soit
familial ou amical, augmentent leurs chances de voir l’intensité
de leurs symptômes diminuer. Parler, savoir qu’il y a quelqu’un
pour vous écouter, ça facilitera toujours votre rétablissement.
Deuxième
impératif : s’appuyer
sur le corps médical. L’erreur
à ne pas commettre, c’est de se dire : "On ne peut
rien pour moi". En fait, les médecins, les infirmières, les
psychologues et même les groupes de parole sont d’un grand secours sur le
chemin de la résilience. Vous devez vous appuyer sur eux et,
pourquoi pas, si elle occupe une place dans votre vie, sur la
spiritualité. Toute
autre option qui vous conduirait à vous replier sur vous-même et à
mettre en place des stratégies d’évitement serait néfaste à
votre bien-être.
Il y a, évidemment, des pièges à éviter, car ils aggravent
les choses. L’alcool, le tabac, la drogue… On peut être tenté d’y
trouver momentanément refuge. Il peut même arriver que ça vous
fasse du bien au tout début, mais soyez sûr que les difficultés
seront ensuite exponentielles. De
même, pas d’automédication. Je le dis parce qu’il existe des
calmants ou des somnifères en vente libre. N’en prenez jamais. Et
si vous en voulez, parlez-en d’abord à votre médecin.
Enfin, l’optimisme doit être de mise en cas de
difficulté.
Autant que faire se peut. Le mental aide aussi à revenir de
tout. Mais si j’en crois le sondage que j’ai pu consulter
sur le sujet, cet optimisme est réel. Parce que les 2/3 des
personnes qui confessent avoir été victimes d’un drame disent
qu’il est possible de le surmonter. Et
moi, mon côté optimiste me fait dire que 2/3, c’est une large
majorité. Même si elle mérite d’être renforcée, encore et
toujours.
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