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Le burn-out est un "phénomène lié au travail", pas une maladie selon l’OMS
L'Organisation mondiale de la santé avait indiqué lundi que le burn-out, un concept souvent traduit par "épuisement professionnel", avait fait son entrée dans sa nouvelle Classification internationale des maladies, qui sert de base pour établir les tendances et les statistiques sanitaires.
En France, il y aurait 3,2 millions de salariés exposés au burn-out (image d'illustration)
Crédit : istock
Le burn-out est-il une maladie ? L'Organisation mondiale de la santé (OMS) considère que c'est un "phénomène lié au travail" et pas une maladie, a déclaré mardi 28 mai un porte-parole, en apportant des précisions à ce qui avait été annoncé la veille par l'agence spécialisée de l'ONU.
L'OMS avait indiqué lundi que le burn-out avait fait son entrée dans sa nouvelle Classification internationale des maladies, qui sert de base pour établir les tendances et les statistiques sanitaires. Elle a été adoptée par les États membres de l'OMS réunis depuis le 20 mai, et jusqu'au 28 mai, à Genève dans le cadre de l'Assemblée mondiale de l'organisation.
Mais, mardi, un porte-parole a apporté une correction, en précisant que le burn-out était en fait déjà dans la classification précédente sous le chapitre "Facteurs influençant l'état de santé". Aussi appelé "épuisement professionnel", le burn-out touche 3 millions de Français. Pour l'OMS, ce n'est donc pas une maladie à part entière mais "un syndrome résultant d'un stress chronique au travail qui n'a pas été géré avec succès", selon l'OMS.
Le burn-out se caractérise par trois éléments : "Un sentiment d'épuisement", "du cynisme ou des sentiments négativistes liés à son travail" et "une efficacité professionnelle réduite", précise-t-elle.
"C'est la première fois" que cette pathologie fait son entrée dans la classification, dans la section consacrée aux "problèmes associés" à l'emploi ou au chômage, avait annoncé un porte-parole de l'OMS, Tarik Jasarevic, lundi 27 mai. Cette liste permet aux professionnels de la santé d'échanger des informations sanitaires partout dans le monde. Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2022.
