Coronavirus : que risque-t-on si on refuse d'être placé en quarantaine ?
ÉCLAIRAGE - Certaines zones dans le monde se retrouvent mises en quarantaine pour tenter de contenir une potentielle propagation du Covid-19.
Apparue en Chine en décembre, l'épidémie due au coronavirus semble avoir atteint un pic. Depuis plusieurs semaines, les autorités sanitaires françaises ont eu recours à des mises en quarantaine, afin d'éviter la propagation du Covid-19. Si l'épidémie atteignait le stade 3, de nouvelles quarantaines pourraient être mises en place. Mais, peut-on refuser une quarantaine et qu'est-ce que cela implique ?
La mise en quarantaine signifie "imposer un isolement provisoire de durée variable aux personnes (...) provenant d'un pays infecté par une maladie contagieuse", indique le dictionnaire Larousse.
Cette mesure est inscrite dans le code de la santé publique, qui stipule "qu'en cas de menace sanitaire grave appelant des mesures d'urgence, notamment en cas de menace d'épidémie, le ministre chargé de la santé peut prescrire dans l'intérêt de la santé publique toute mesure proportionnée aux risques courus (...)".
Le préfet peut contraindre au confinement
Cette décision revient donc au ministre de la Santé et aux préfets, qui peuvent même décider d'un confinement qui s'appliquerait à un territoire entier, à l'instar de ce qui se passe dans plusieurs villes italiennes depuis quelques semaines.
En revanche, aucune contravention ou peine de prison ne sont prévues pour une personne qui échapperait volontairement à une quarantaine ou qui ne respecterait pas les conditions de sa mise en quarantaine, rapporte LCI. Cependant, les autorités ne sont pas totalement démunies.
Le préfet peut contraindre au confinement tout individu récalcitrant, même si "le consentement des personnes concernées est toujours recherché en priorité", a indiqué la Direction générale de la Santé à la chaîne.
