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Coronavirus : plongée dans le service de réanimation de l'hôpital de Nice

REPORTAGE - RTL a pu aller au coeur du service de réanimation de l'hôpital de Nice, en pleine tension face à la Covid-19.

Un service de réanimation dans un hôpital, pendant l'épidémie de coronavirus (illustration)
Crédit : Remko DE WAAL / ANP / AFP
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Julien Fautrat - édité par Ryad Ouslimani
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Même si les chiffres de l’épidémie de coronavirus restent élevés, Olivier Véran a confirmé une forme de ralentissement. S’il est prématuré de juger l’efficacité du reconfinement, la progression ne baisse pas mais elle ralentit, et c’est déjà bon signe dans le ce contexte. 

Par ailleurs, dans certains services hospitaliers la situation est tendue, notamment en Rhône-Alpes où des patients vont être transférés faute de place. À Nice, un reporter de RTL a pu aller dans un service de réanimation Covid. Dès l’entrée, il faut s’habiller en conséquence et enfiler un genre de pyjama turquoise de protection

Dans la première chambre, un monsieur est raccordé à un moniteur qui indique l’état de certaines fonctions vitales. "On met une pince sur un doigts et on peut, sans faire de choses invasives, voir la saturation en oxygène du sang patient", explique la Pr Carole Ichai, cheffe du pôle anesthésie-réanimation-urgences.

Les médecins craignent de "dépasser la première vague"

Ce patient n’est pas intubé, d’ailleurs ils ne le sont plus systématiquement contrairement à ce qui se faisait lors de la première vague. "La première vague c’était surtout des personnes relativement âgées, au-delà de 70 ans. On en a maintenant, ici dans le service, la moitié qui ont moins de 65 ans", indique la spécialiste. 

Il y a 11 chambres dédiées, du personnel dédié, du matériel dédié. Pourtant le service spécial Covid est déjà rempli à 50%. "On est très inquiets concernant le nombre de lits qui sera nécessaire. Franchement on va dépasser la première vague", alerte Dr Ichai. Des opérations ont déjà été déprogrammées. "Je crains que ça dure un certains nombre de mois. Si cela devait durer des mois, je crois que ce sera compliqué", prévient-elle. 

La bonne nouvelle est que les techniques moins invasives sont plus utilisées, et les cas les moins graves restent moins longtemps dans le service. Parfois moins de 7 jours. 

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