L’Autriche ne vient pas d’interdire le vaccin AstraZeneca. Lundi 8 mars à 15h12, une dépêche de l’AFP nous apprend que l’Autriche suspend un lot de vaccin AstraZeneca après le décès d’une infirmière qui venait de recevoir une injection. Sur les réseaux sociaux, la nouvelle se diffuse. Une heure plus tard, les premiers messages annonçant l’arrêt du vaccin AstraZeneca circulent et huit minutes plus tôt, une dépêche parlait d’un lot, mais certains ont interprété ça comme un arrêt total.
Dimanche soir, une femme de 49 ans, qui avait reçu une dose d’AstraZeneca à l’hôpital régional de Zwettl (Basse-Autriche), est morte quelques jours plus tard des suites de "graves troubles de la coagulation", a indiqué l’Office fédéral pour la sécurité des soins de santé (BASG) dans un communiqué.
Une collègue de cette infirmière a également eu des symptômes mais est en voie de guérison. Si le lot incriminé de vaccin est bien suspendu, l’Autriche n’a pas mis entre parenthèses ou arrêté le vaccin AstraZeneca. Et comme beaucoup de pays européens attendent les doses promises pour vacciner massivement.
On pourrait même dire au laboratoire "si ton vaccin n’a pas été victime de rumeur de suspension, il a raté sa vie". Ainsi, en janvier c’était le cas du vaccin Moderna qui subissait ce genre d’intox. Des messages prétendaient que la Californie arrêtait de l’utiliser après deux morts. Ce qui était faux.
C'est la même situation en Autriche, il s’agissait d’un lot mis de côté afin d’observer s'il était en cause dans le décès de deux patients avant d’être de nouveau autorisé quand Moderna a été lavé de tous soupçons. C'est la même chose pour Pfizer début janvier où 33 personnes sont mortes en Norvège. Certains messages affirment que le gouvernement stoppe les injections mais c’est faux, le vaccin n’a pas été mis en cause. Un lot mis de côté et analysé ne signifie pas que le vaccin dans sa totalité a des défauts, mais les anti-vaccins radicaux se jettent dessus, en font leur miel, détournant la réalité des faits.
Malgré des études rassurantes sur son efficacité, la mauvaise réputation du vaccin AstraZeneca demeure. Exemple hier, nous évoquions les doses du vaccin AstraZeneca que la France allait envoyer à la République Tchèque. Certains y voient l’occasion pour les autorités françaises de se défaire d’un vaccin défectueux mais ce n’est pas vraiment le but initial, "donc prudence" alerte Jean-Mathieu Pernin.
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