Six adultes à table maximum, prudence et gestes barrières : Jean Castex a précisé, ce jeudi 3 décembre, les préconisations des pouvoirs publics pour les fêtes de Noël. Des suggestions qui, pour l'instant, ne revêtent pas de dimension contraignante. Le confinement doit normalement être levé le 15 décembre, puis remplacé par un couvre-feu, mais celui-ci ne sera pas appliqué le 24 décembre et le jour de l'An. Chez nos pays voisins, les contraintes sont bien plus nombreuses.
L'Espagne a annoncé que les festivités ne pourront pas se faire à plus de 10. En Belgique, il est interdit de recevoir plus d'un "contact rapproché", c'est-à-dire une personne extérieure à son foyer, ou deux pour les personnes seules. Le ministère de l'Intérieur belge prévoit par ailleurs des contrôles le soir de Noël.
En Italie, où un nombre record de 993 morts a été enregistré ce jeudi 3 décembre, le gouvernement a décidé de maintenir une "ligne dure" pour la Saint-Sylvestre : les déplacements entre les régions seront interdits du 21 décembre au 6 janvier, et il sera impossible de changer de commune les 25 et 26 décembre ainsi que le 1er janvier.
Outre-Atlantique, au Québec, le Premier ministre François Legault avait initialement décidé d'autoriser des rassemblements, limités à 10 personnes, pour la période de Noël, demandant à sa population de s'isoler une semaine avant dans le cadre d'un "contrat moral". Sans amélioration sanitaire, le chef de gouvernement est finalement revenu sur sa décision.
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