Une légère éclaircie ? La Belgique a vu son nombre de cas confirmés baisser de jour en jour depuis le 30 octobre, où un pic de près de 24.000 infections avait été enregistré. En ce mercredi 4 novembre, seuls 5.186 nouveaux malades ont été signalés.
Le pays est rentré dans une nouvelle phase de confinement en novembre, décrite par son Premier ministre comme "plus sévère". Contrairement à ce qui est appliqué en France, les écoles y sont fermées jusqu'au milieu du mois de novembre a minima, tout comme l'intégralité des commerces non-essentiels. Le télétravail est désormais obligatoire mais les rassemblements extérieurs autorisés, dès lors qu'ils sont limités à quatre personnes.
L'épidémiologiste belge Marc Van Ranst a salué l'action du chef de gouvernement belge, Alexandre De Croo, et son ministre de la Santé Frank Vandenbroucke, et estimé que l'exécutif était "sur la bonne voie pour faire redescendre la courbe épidémique". Il rajoute néanmoins qu'il serait "sage" de ne pas revenir trop tôt sur ces mesures restrictives.
Triste particularité belge : le pays présente le plus fort taux de mortalité en Europe depuis le début de l'épidémie. Au 4 novembre, celui-ci était de 105 décès pour 100.000 habitants.
Le Brussel Times rapporte que 7.405 malades du coronavirus sont en ce moment hospitalisés, dont 1.412 en soins intensif. Interrogé fin octobre par le média allemand Deutsche Welle, le président de l'Association Belge des Syndicats Médicaux estimait que le système hospitalier serait saturé "dans les 10 jours".
Pour éviter le pire, le pays commence à envoyer certains de ses malades vers l'Allemagne, une mesure déjà appliquée lors de la première vague épidémique. Mais cette solution pourrait devenir compliquée à mettre en œuvre en cas d'augmentation continue du nombre de cas chez son voisin germanique.
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