En France, une décision autour de l'obligation vaccinale pour certaines professions est attendue lundi prochain au cours d'un nouveau Conseil de défense sanitaire. Sur la planète, certains pays ne se posent plus la question. D'abord, en Europe, être vacciné, ce n'est plus forcément un choix.
L'obligation vaccinale est déjà mise en place en Italie pour tous les soignants, y compris les pharmaciens, avec comme épée de Damoclès la menace de ne plus pouvoir exercer ou encore la privation du salaire, au moins jusqu'en décembre prochain. Au sud du pays, 16 soignants, dont des infirmiers, des sages-femmes et même un vétérinaire, ont déjà été suspendus. 300 membres du personnel soignant italien ont d'ailleurs invoqué la liberté individuelle et ont saisi la justice. L'audience se déroulera le 14 juillet prochain.
Au Vatican, la vaccination est obligatoire depuis février. Et là aussi, les sanctions peuvent aller jusqu'au licenciement. De son côté, l'Irlande envisage de muter les médecins et autres soignants qui ne veulent pas se faire vacciner dans des services où ils ne seraient pas en contact avec la population. Au Royaume-Uni, la vaccination sera indispensable en octobre pour ceux qui travaillent dans les maisons de retraite. Les coiffeurs, les animateurs, les bénévoles seront également concernés. Cette mesure doit encore être approuvée par le Parlement britannique, puis elle sera étendue à l'hôpital public.
Joe Biden a décidé que la vaccination obligatoire n'était pas un sujet fédéral. Donc, la décision doit se prendre au niveau des États, des villes ou des entreprises. Par exemple, la banque Morgan Stanley l'impose à tous ses salariés. 500 universités américaines ont aussi décidé de ne plus accueillir les étudiants non vaccinés. À San Francisco, ce sont 35.000 employés, dont les pompiers et les policiers, qui vont devoir recevoir leurs doses sous peine de licenciement. Au contraire, dans des États républicains, plusieurs gouverneurs interdisent aux agences gouvernementales et aux firmes d'exiger une preuve de vaccination, tout ça au nom de la liberté individuelle.
En Russie, le vaccin Spoutik V suscite toujours la méfiance. Au point que seuls 15% des Russes sont vaccinés. Les autorités prennent donc le taureau par les cornes. 15 régions, dont celle de Moscou, imposent depuis trois semaines la vaccination aux fonctionnaires en contact avec du public : les soignants, les enseignants. C'est le cas également pour les serveurs dans les restaurants ou encore tous les commerçants. Mais, officiellement, en public, Vladimir Poutine continue de prôner la liberté de choix sur le sujet de la vaccination.
L'obligation de vaccination est tellement impopulaire parfois que certains pays sont revenus sur leurs décisions. C'est le cas de la Suisse qui a abandonné l'idée par exemple. Mais, dans d'autres pays, ne pas être vacciné peut simplement empêcher la population de vivre correctement.
Par exemple, au Pakistan, dans le sud-ouest du pays, il est impossible d'entrer dans un centre commercial ou dans un bus sans être vacciné. Pire encore, dans la province du Pendjab, l'électricité est coupée à ceux qui refusent l'injection.
En Arabie saoudite, la formule, c'est "no jab, no job", soit "pas de dose, pas de travail". La vaccination sera inévitable pour tous les travailleurs saoudiens ou étrangers à partir du 1er août prochain. En Australie dès la rentrée, la vaccination deviendra également obligatoire.
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