Les Herbiers-PSG : la Coupe pour les Parisiens, les honneurs pour les Vendéens

Il n'y a eu ni humiliation ni "valise", comme l'envisageait, parmi d'autres scénarios, l'entraîneur des Herbiers Stéphane Masala. Certes, l'ogre a mangé le Petit Poucet. Mais c'est avec honneur, fierté et respect que les joueurs des Herbiers vont rentrer en Vendée. Durant un peu plus de 90 minutes, ils ont la plupart du temps tenu tête au PSG, ne s'inclinant finalement "que" 2-0, quand de nombreuses équipes de Ligue 1 ont explosé face au champion de France.

Premiers en cation avec une frappe de Sébastien Flochon déviée dès la 1re minute, les joueurs du National, l'équivalent de la 3e division, ont résisté durant un peu plus de 25 minutes avant de craquer une première fois. Certes, le poteau droit de Matthieu Pichot a auparavant repoussé trois tentatives, deux de Giovanni Lo Celso (4e, 20e), une de Kylian Mbappé (8e). Sur sa troisième frappe, Lo Celso trouvait la faille, du gauche.

Recours à l'assistance vidéo

Le rouleau-compresseur parisien semblait alors lancé, prêt à remporter cette bataille d'attaque-défense constante. Mais, recroquevillé, le 11e (sur 17) du National rejoignait les vestiaires sans dommage supplémentaire, avec toujours la possibilité d'insinuer le doute dans les esprits parisiens, malgré le faible allant offensif. Justement, Flochon, comme en début de match, lançait le premier pétard de la 2e période (48e). 

L'espoir s'étirait même encore quand l'arbitre, après recours à l;'assistance vidéo,j décidait de ne pas accorder le but de Mbappé (50e), en raison selon lui d'une main de Marquinhos. Dans la foulée, Pichot sortait le grand jeu devant Cavani (54e) ou Mbappé (70e). Mais le portier vendéen commettait la faute dans la surface sur Cavani après une ouverture d'Angel Di Maria. Sanction transformée par l'Uruguayen (74e).

Deux capitaines pour une coupe

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À 2-0, l'affaire était entendue, malgré un sursaut d’orgueil des Vendéens dans les dernières minutes, et un premier arrêt de Kevin Trapp (89e). Paris, sans briller, allonge son incroyable série de succès dans les coupes nationales : cinq Coupe de la Ligue de rang et désormais quatre Coupe de France de suite, ce qui n'avait jamais été fait. Paris en totalise désormais 12 (autre record).

La soirée se terminait avec de belles images de partage entre vainqueurs et perdants. Haie d'honneur des premiers (avec Neymar) pour les deuxièmes pour accéder à la tribune présidentielle. Et, comme en 2000 à l'issue de la finale Calais-Nantes, la coupe soulevée par les deux capitaines, Thiago Silva et Sébastien Flochon. La légende la Coupe se prolonge.

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01/04/2025 à 14:37 - 01m18s