Qui remportera la 121e édition de Roland-Garros ? Après deux mois de rodage sur terre battue, les plus grands tennismen de la planète ont rendez-vous porte d'Auteuil pour le deuxième Grand Chelem de la saison. Et une chose est sûre, cette année le tournoi s'annonce alléchant.
Après 4 titres remportés consécutivement de 2017 à 2020, Rafael Nadal a abandonné sa couronne au profit de son grand rival Novak Djokovic. Cette année encore, l'Espagnol et le Serbe font figure de favoris pour le titre mais attention, la jeune garde, voire très jeune garde pourrait bien venir jouer les trouble-fête.
Derrière les deux légendes de bientôt 36 et 35 ans, Stefanos Tsitsipas s'impose comme l'un des plus grands dangers du circuit sur terre battue. Plus dangereux encore, le jeune prodige Carlos Alcaraz, 19 ans à peine, gravit les échelons plus vite qu'un service de John Isner. Voici nos 4 favoris pour le titre.
"Je ne me suis pas blessé, je suis un joueur qui vit avec cette blessure". Voilà les mots glaçants de Rafael Nadal, éliminé en huitième de finale du Masters 1000 de Rome la semaine dernière, match qu'il a terminé en boitant à cause d'une douleur au pied, qu'il traine depuis de nombreux mois. Alors pour l'homme au 13 titres porte d'Auteuil, cette 121e édition s'annonce peut-être comme le Roland-Garros le plus difficile à aborder depuis le début de sa carrière.
Sera-t-il capable de tenir physiquement dans un format en 3 sets gagnants et à la mesure que l'adversité s'intensifie ? Nadal s'avance à Paris avec une petite épée de Damoclès au-dessus de la tête. Mais si certains l'ont déjà enterré dans cette course à son 22e Grand Chelem, il restera, tant qu'il y participe, un des favoris de SON tournoi.
Lorsqu'on interroge Rafael Nadal, celui-ci refuse de se placer en grand favori, mais donne ce rôle à un autre Espagnol, de 17 ans son cadet : Carlos Alcaraz. "Carlos est incroyable. C’est le favori à Roland-Garros par rapport à tout ce qu’il a fait cette année", a déclaré Rafa à France Télévisions. Le prodige espagnol réalise un début de saison fracassant, s'offrant coup sur coup Nadal et Djokovic à Madrid début mai, ce qu'aucun autre joueur dans l'Histoire n'a réussi à faire sur terre battue.
Avec déjà 4 titres glanés cette saison, dont deux Masters 1000, Alcaraz est LE joueur en forme cette année. S'il est très rapide dans ses déplacements, le jeune espagnol n'a rien du jeu ibérique stéréotypé sur terre battue : il joue près de sa ligne de fond de court, avec des frappes à plat et puissantes. Attention tout de même à cette fougue des 19 ans, qui peut lui faire commettre un certain nombre de fautes directes. Face à un bon relanceur du calibre de Medvedev ou Djokovic, tiendra-t-il la distance en 3 sets gagnants ? Aura-t-il surtout la force mentale suffisante face à des joueurs bien plus habitués que lui aux Grands Chelems.
Battre Djokovic et Nadal sur terre battue, voilà ce dont rêve Stefanos Tsitsipas. S'il s'est déjà imposé une fois sur l'ocre à Madrid en 2019 face à l'Espagnol, Tsitsipas est à la peine dans les duels face aux deux légendes. Pourtant, après un début de carrière impressionnant sur dur, le jeune Grec (23 ans) s'est imposé depuis 2 ans comme un des joueurs les plus réguliers du circuit sur terre battue. "Tsitsipas fait partie des deux ou trois meilleurs joueurs du monde sur terre battue", disait Novak Djokovic en conférence de presse avant de l'affronter en finale du Masters 1000 de Rome le 15 mai.
Si le Grec s'est incliné 6/0 7/6 face au Serbe, il a montré des éléments convaincants en deuxième manche. À Roland-Garros, Stefanos Tsitsipas ne demande qu'à confirmer sa progression, demi-finaliste en 2020, puis finaliste en 2021, battu à chaque fois par le même homme : Novak Djokovic. S'il veut passer ce cap et aller chercher son premier titre du Grand Chelem, le 4e joueur mondial devra assurément jouer son meilleur tennis.
Lui justement, n'est plus très loin de jouer à son meilleur niveau. Après des balbutiements très compliqués pour son retour sur terre battue, dus notamment à son absence du circuit pendant deux mois (dans l'incapacité de jouer faute de vaccin), Novak Djokovic s'est rassuré à Madrid avec une demi-finale perdue d'un rien face à Alcaraz début mai, et à Rome la semaine suivante, où il a décroché son 38e Masters 1000 en carrière (un record). Sur la terre battue italienne, le Serbe n'a pas perdu le moindre set, retrouvant des filières de jeu du fond du court sans déchets, serrant le jeu aux moments cruciaux.
L'interrogation maintenant : sa forme physique sur des matches en 3 sets gagnants, lui qui a connu quelques pépins sur ce point en avril, à Monte-Carlo et Belgrade. Pour autant le numéro 1 mondial rassure en conférence de presse : "J’ai consacré de nombreuses heures à l’amélioration de ma condition physique dans l’intervalle entre le tournoi de Belgrade et le début du tournoi de Madrid et je me sentais mieux. À Monte‐Carlo et à Belgrade, j’ai eu beaucoup de problèmes, mais ils étaient liés à la maladie dont je souffrais, alors maintenant je me sens parfaitement bien".
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