Prince Andrew : "Il aurait adoré être l'héritier, le roi", affirme Adélaïde de Clermont-Tonnerre

PODCAST - Empêtré dans le scandale Epstein, le prince Andrew est tenu à l'écart par son frère le roi Charles III. Une situation qui a ravivé la rivalité entre les deux frères.

Prince Andrew en décembre 2023

Crédit : Adrian DENNIS / AFP

L'INTÉGRALE - Prince Andrew : au cœur du scandale Epstein

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L'INVITÉE - Le prince Andrew "aurait adoré être l'héritier, le roi", assure Adélaïde de Clermont-Tonnerre

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RÉCIT - Andrew, le prince paria de la Couronne

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De fils préféré à prince paria. Depuis que le nom d'Andrew résonne avec celui de Jeffrey Epstein, le frère de Charles III est devenu un souci majeur pour la Couronne britannique. Au point que le roi menace aujourd'hui son frère de l'expulser du Royal Lodge, une demeure de la couronne, où il réside depuis 20 ans, et qui est devenu le théâtre de la rivalité entre deux frères que tout oppose.

Le roi Charles III réclame deux millions d'euros au prince Andrew pour réaliser les travaux de rénovation. Et ce conflit réactive la compétition entre les deux hommes. "C'est une jalousie typique de frère", estime Adélaïde de Clermont-Tonnerre, la directrice de la rédaction de la revue Point de vue.

Andrew, longtemps considéré comme le "chouchou de la reine", a bénéficié d'une attention que Charles, lui, n'a jamais connu. "Charles était un peu isolé, délaissé et abandonné à ses nounous", explique la journaliste. Né 12 ans après, en 1960, le prince Andrew jouissait lui des faveurs d'Elizabeth II, plus disponible, et jalousait le statut de son frère aîné. "Il aurait adoré être l'héritier, le roi", assure Adélaïde de Clermont-Tonnerre.

Le souci de l'image publique

Depuis son accession au trône, en septembre 2022, Charles III est de plus en plus soucieux de l'image publique de la famille royale. Face au scandale Epstein impliquant le prince Andrew, il a adopté une "ligne dure" pour, avant tout, protéger l'intégrité de la Couronne. Alors qu'Andrew demande à retrouver ses fonctions au sein de la famille royale, son frère lui refuse. "Charles III fait juste son travail de souverain", estime la directrice de la rédaction de Point de vue.

Un calcul stratégique pour assurer la pérennité de l'institution royale. Malgré leurs différents, Charles III et Andrew n'ont pas coupé les ponts. "Dans l'intimité, Andrew n'a pas été banni et chassé", explique cette spécialiste des têtes couronnées. Le roi et son fils, le prince William, maintiennent encore le contact avec les filles d'Andrew et maintiennent ainsi un équilibre délicat entre les affaires familiales et les exigences de la fonction royale.