2 min de lecture

"Un acharnement" : Faudel évoque sur RTL le coût de son soutien à Nicolas Sarkozy en 2007

Le "Petit Prince du raï" témoigne, près de 20 ans plus tard, du boycott médiatique subi après avoir supporté l'ancien président lors des élections de 2007. Au micro de RTL, samedi 13 décembre, il évoque cet épisode marquant dans sa carrière de chanteur.

Jade, Faudel, Hélène Ségara et Eric Dussart

Crédit : rtl.fr

"Un acharnement" Faudel a payé très cher son soutien à Nicolas Sarkozy

00:03:32

L'ÉMISSION - Hélène Ségara et Faudel refont la télé du samedi 13 décembre 2025 !

00:42:55

Éric Dussart & Jade - édité par Guillaume Cros

En 2007, Faudel apporte son soutien à Nicolas Sarkozy, candidat aux élections présidentielles. Le soir de son élection, il performe en direct de la place de la Concorde à Paris pour célébrer sa victoire. Cette prise de position va en réalité lui coûter cher médiatiquement.

"J'étais avant-gardiste. Aux États-Unis, il y a beaucoup d'artistes qui soutiennent les élus. J'ai cru en une phrase de Nicolas Sarkozy à l'époque : l'égalité des chances. Je suis pas du tout politique, après j'assume, on ne m'a pas mis le couteau sur la gorge. J'étais super jeune", évoque avec transparence l'un des artistes de 1,2,3 Soleils (1998).  

Ensuite, c'est la descente aux enfers : "Quinze jours après, je participe à la Fête de la musique, et je me fais huer. C'est la première fois de ma vie". Après son soutien de Nicolas Sarkozy, une partie du public se détourne de lui. "Même les journalistes, les artistes et les acteurs qui sont de gauche, alors qu'en réalité, ils ne le sont pas du tout...", confie le chanteur au micro de RTL.

Désormais, dès qu'un homme politique s'approche d'un artiste, on dit : 'Je ne veux pas avoir le sort de Faudel'

Faudel

Il explique ne pas avoir réussi à se défendre. "Je suis dans un ring, je me fais boxer par Mike Tyson, et je n'ai aucune compétence en tant que boxeur. J'ai eu un acharnement... À l'époque, tout est de la faute de Faudel." 

À lire aussi

Les équipes de Nicolas Sarkozy au courant de cette polémique n'ont jamais contacté l'artiste de raï. "Je n'en veux pas à Nicolas Sarkozy. Il a été fort et malin. J'étais le client parfait. Je suis né dans une ambiance de fidélité, et je me suis rendu compte qu'avec ces gens-là, c'est terrible. C'est même pas un coup de fil."

Aujourd'hui, Faudel se sent "apaisé", mais regrette cette prise de position. "Si c'était à refaire, je ne le referais pas. Mais, je suis content de servir d'exemple. Désormais, dès qu'un homme politique s'approche d'un artiste, on dit : "Je ne veux pas avoir le sort de Faudel"".

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info