Laurent Gerra : "Gérard Larcher, pris d’une irrépressible fringale va dévorer les 12.700 amendements de la gauche"

Aujourd'hui, troisième jeudi de novembre, signe la traditionnelle sortie du Beaujolais Nouveau. Et comme dit le slogan : "Le Beaujolais nouveau est arrivé !". À l'énonciation de la nouvelle, Pierre Arditi, invité de RTL, fronce les sourcils. "Le bar de mon quartier a organisé une dégustation de 'Biojeaulais nouveau', avec du Beaujolais 100% bio. C’est consternant. Le vin a mal, le vin souffre !", s'offusque l'acteur. "Vous n’aimez pas le vin bio ?", demande l'animatrice. "Si on laisse passer le Biojolais, ils vont pas s’arrêter là : ils vont lancer le Biordeaux. Qu’ils serviront avec des spaghettis biolognaise ! Alain Souchon va se mettre à chanter 'Allô maman biobio, allons maman comment tu m’as fait j’suis pas bio'. Et Christophe Maé va chanter 'Il est où le bionheur, il est où ?' Au secours !"

Le sosie vocal de Johnny Hallyday, Jean-Baptiste Guégan fait également partie des invités de RTL. Jade en profite pour l'interroger à son tour : "Vous vouliez ajouter quelque chose sur le Beaujolais Nouveau ?". Et le chanteur de répondre : "Pour ceux qui aiment le vin mais qui n’aiment pas forcément le Beaujolais Nouveau, dans mon académie des sosies vocaux, j’ai croisé des vins avec des chanteurs", lance-t-il. "C’est arrivé par accident. J’ai fait entrer le sosie vocal d'Yves Duteil dans ma machine, mais je n'avais pas vu qu’il y avait une bouteille à l’intérieur. Résultat : Yves Duteil s’est transformé en Yves Bouteille, et sa chanson 'Le petit pont de bois' est devenue 'La petite gueule de bois'", poursuit Jean-Baptiste Guégan. 

Et RTL conclut son journal avec le traditionnel rappel des titres qui est, exceptionnellement, présenté par l'illustre conteur, André Dussollier. "Aujourd’hui, je vais vous raconter l’incroyable histoire de l’actualité du jour : passionnante, émouvante, surprenante mais toujours palpitante…". "Excusez-moi de vous couper mais ce n’est pas un grand récit, André : il faut un rythme un peu plus soutenu pour les titres. On recommence en plus dynamique, l'interrompt Jade, avant de le lancer sur le premier sujet : politique, au Palais du Luxembourg, les sénateurs corrigent sévèrement le projet de budget 2026 élaboré par les députés". "Il est 16h30 au Palais du Luxembourg. Les sénateurs, de retour de la cantine, sont repus et prêts à étudier le budget de la France. Dans l’amphithéâtre, on les entend réfléchir. Soudain, Gérard Larcher, le président du Sénat, qui suit un régime sans pain, est pris d’une irrépressible fringale. Prêt à dévorer tout cru les 12 700 amendements de la gauche, il grogne de faim".