La chronique de Laurent Gerra du 11 février 2025

Le 4 février dernier, le Président du Conseil Constitutionnel, Laurent Fabius, animait sa dernière séance de délibération en public, à Versailles. Pour l'occasion, Alain Juppé était au micro de RTL. "Je vois que vous aussi, vous tenez à rendre hommage à Fabius. Vous n’êtes pas les seuls : à la fin de la délibération, il a eu droit à 10 minutes de standing ovation. Toute la troupe avait les larmes aux yeux. Et je ne vous dis pas le public… Il y a même une Versaillaise qui lui a envoyé sa culotte sur scène, commence Juppé. Pour sa dernière, Fabius avait choisi des questions fastoches et on a fini sur une Question Prioritaire de Constitutionalité sur la détention d’animaux sauvages dans les cirques itinérants. Pour rendre le truc plus vivant, Mézard et Pinault, qui étaient réunis pour la dernière fois, s’étaient déguisés en lama et en éléphant. Ils ont arrosé Corinne Luquiens qui nous quitte aussi. Un triomphe !" 

Indifférent à l’incrédulité générale, Donald Trump semble décidé à transformer Gaza en nouvelle 'Riviera'. Pour comprendre l’esprit de ce projet, le chef d’état-major de l’armée américaine, John Rambo, était sur le plateau. "C’est assez simple à comprendre. Donald, il veut devenir prix Nobel de la paix, alors il nous a dit : 'à partir de maintenant, on arrête de tout détruire, et on construit partout dans le monde'. Donc on va commencer par Gaza, en offrant une nouvelle cité conforme aux besoins et aux valeurs des Palestiniens, dit le militaire. Il y aura des hôtels de luxe, des casinos, des restaurants qui serviront des travers de porc grillés, et des bars avec des serveuses sexy qui serviront de l’alcool en patins à roulettes avec les nichons à l’air".

Emmanuel Macron a proposé la semaine dernière de réduire les vacances scolaires. Pour ou contre cette idée ? C’était l’objet du débat du jour, entre Isabelle Saporta et Philippe de Villiers. "Dieu sait si je suis rarement d’accord avec le sieur Macron, mais pour une fois, le jeune foutriquet parle d’or : il faut réduire les vacances scolaires et remettre au travail ces feignasses d’enseignants qui ne travaillent que 20 heures par semaine", commence de Villiers. "Mais enfin, tu ne peux pas dire ça Philippe ! En plus des heures d’enseignement, ils doivent aussi préparer leurs cours et corriger les copies", s'exclame Jade dans la voix d'Isabelle Saporta. "Je rêve ou tu viens de me tutoyer ? Je suis Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon, et j’exige les égards dus à mon rang", s'indigne en retour l'homme politique.

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