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Gaza : Donald Trump promet "un véritable enfer" si les otages israéliens ne sont pas libérés à temps

Alors que le Hamas souhaite reporter la prochaine libération d’otages israéliens, Donald Trump a d’ores et déjà prévu de contre-attaquer en arrêtant les aides à l'Égypte et à la Jordanie.

Donald Trump a évoqué la guerre à Gaza, lundi 10 février, devant la presse.

Crédit : Andrew Harnik / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Enzo Leanni & AFP

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Lundi 10 février, Donald Trump a qualifié de "terrible" la menace du Hamas de reporter la prochaine libération d'otages et a promis "un véritable enfer" si ceux-ci n'étaient pas "tous ramenés avant samedi (15 février) midi". Le président américain estime même qu’Israël devrait "annuler" l'accord de cessez-le-feu avec le mouvement islamiste palestinien si cette date limite est dépassée. 

Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a d'ores et déjà ordonné à son armée de se préparer à "tous les scénarios" en réaction à l'annonce de la branche armée du Hamas, qui accuse Israël de violer l'accord de cessez-le-feu. De son côté, le mouvement a ensuite assuré que "la porte reste ouverte" pour que la libération d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens "se déroule selon le plan prévu (...) une fois qu'(Israël) se sera acquitté de ses obligations".

Donald Trump a, en outre, affirmé qu'il envisageait d'arrêter les aides à l'Égypte et à la Jordanie si elles n'accueillaient pas les Palestiniens de Gaza, comme le prévoit son plan. Une éventualité d'accueil que les deux pays refusent fermement à ce stade. "Nous avons parlé à beaucoup de Palestiniens. Ils adoreraient quitter Gaza s'ils pouvaient trouver un endroit où vivre. Ils ont été persécutés, on leur a craché dessus, ils ont été traités comme des déchets, et ils adoreraient quitter Gaza, mais jusque-là, ils n'avaient pas d'alternative", a-t-il assuré.

L'Égypte avait rejeté, plus tôt lundi, "tout compromis" portant atteinte aux droits des Palestiniens vivant à Gaza, selon un communiqué publié après la rencontre du ministre des Affaires étrangères égyptien avec son homologue américain à Washington. Le roi de Jordanie Abdallah II, qui doit rencontrer Donald Trump, ce mardi 11 février, à Washington, avait rejeté, la semaine passée, "toute tentative" visant à prendre le contrôle des territoires palestiniens et déplacer ses habitants.

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