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Bob Iger à Los Angeles, le 27 septembre 2017
Crédit : VALERIE MACON / AFP
Séisme dans le monde de l'audiovisuel américain. Bob Iger quitte la tête de Disney, après 15 ans de règne. Le "meilleur patron d'un groupe de média", selon le Wall Street Journal, a énormément fait grossir le géant du divertissement
Sous le règne du patron américain, Disney a vu sa capitalisation boursière multipliée par 5 en 15 ans, un bond colossal fait grâce à des acquisitions dans des secteurs stratégiques, qui font que le groupe représentait un quart du marché du cinéma en 2019, soit 11 milliards de recettes avec 7 longs-métrages.
L'ère Bob Iger, c'est aussi l'intégration de Pixar dans le giron Disney, puis l'acquisition de Star Wars avec LucasFilms, celle de Marvel. Avengers Endgame a été le film le plus rentable de l'histoire du 7e art, devant Avatar (une licence Disney). Dernièrement, Disney a racheté la 21th Century Fox, valorisée à 71 milliards de dollars en 2018.
Bob Iger quitte la direction en ayant réussi le lancement de sa société dans le streaming, avec Disney+. En quelques semaines, la plateforme a convaincu près de 30 millions d'abonnés aux États-Unis, contre 167 millions pour Netflix dans le monde. C'est d'ailleurs désormais son principal concurrent, grâce à un impressionnant fonds de catalogue : Star Wars, Iron Man, Toy Story.
Disney est devenu un acteur incontournable du divertissement audiovisuel, et en contrôle presque tous les secteurs, de la production avec ses studios, aux canaux de diffusion (Disney, c'est ABC, Fox, mais aussi ESPN, pour les fans de sports prêts à payer un abonnement).
Bob Iger, le "deal maker", a donc fait preuve de génie en sentant monter le streaming quand il n'y avait pas encore de marché. Il a désormais tellement d'influence qu'on dit même qu'il aurait pu se lancer dans la course à la Maison blanche sous les couleurs démocrates, en novembre 2020.
Selon l'organisation professionnelle "Les Entreprises du voyage" (EdV), on constate une baisse de 4% des réservations par rapport à l'année dernière sur toutes les destinations et pas seulement l'Asie. D'après un document interne à Air France, la compagnie demande de faire des économies pour absorber cette baisse d'activité.
5/20 pour la BNP Paribas. Une filiale de la banque a été condamnée le 26 février à 187.000 euros d'amende dans le dossier Helvet Immo. Elle risque aussi de devoir payer plusieurs millions de dommages et intérêts. L'affaire remonte à 2008, quand 4.600 épargnants ont accusé la banque de leur avoir dissimulé un risque financier "inouï" sur des prêts libellés en francs suisses mais remboursables en euros.
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