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Corrida : pourquoi son origine donne raison à ses détracteurs ?

PODCAST - Dans une minute, vous saurez pourquoi l’origine de la corrida donne raison à ses détracteurs.

Scène de corrida à Rion-des-Landes, le 24 novembre 2013 (archives)
Scène de corrida à Rion-des-Landes, le 24 novembre 2013 (archives)
Crédit : AFP / MEHDI FEDOUACH
384. Pourquoi l'origine de la corrida donne raison à ses détracteurs ?
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Florian Gazan

Les anti-corridas, celles et ceux qui sont plus sensibles à la souffrance animale qu’à l’art tauromachique, disent que c’est une boucherie. Eh bien, ils ont raison, car si les jeux taurins existent depuis l’Antiquité, on les envoyait par exemple face aux gladiateurs et si en Espagne, le goût pour l’affrontement face au taureau est arrivé avec l’invasion musulmane, les premières traces de tauromachie apparaissent au XVIe siècle. 

Elle est alors réservée au roi, à la noblesse et se pratique à l’occasion de naissances, de mariages, de victoires militaires. Et surtout elle se pratique à cheval sur lequel le cavalier lance à la main, affronte le taureau avec l’aide d’hommes à pied. La tauromachie moderne avec un torero, c’est au XVIe siècle qu’elle apparaît dans les abattoirs Séville où les gens amenaient leurs taureaux pour qu’ils soient tués. 

Une fois dans l’enceinte, les employés les faisaient courir en évitant bien sûr de se faire encorner. C’était pour s’amuser mais aussi parce que les bouchers avaient découvert que faire courir un taureau avant de l’abattre rendait sa viande plus tendre. Pour les aider, des chiens les accompagnaient parfois, des chiens à taureaux, en anglais "bull dogs". La population ayant eu vent de cette pratique se ruait aux abattoirs de Séville et moyennant quelques sous pouvait assister à cet affrontement hommes-taureau. 

C’est là qu’est née la corrida à pied. L’un des premiers toreros connu, Miguel Canelo, était employé aux abattoirs et touchait le double de son salaire pour se frotter aux taureaux. Abattoirs qui, en espagnol, se dit "mattadero" de "matar", tuer. C’est pour ça que l’homme à l’habit de lumière et à la muleta, le torero principal, est appelé un matador. 

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>> Ah Ouais ? Du lundi au vendredi, Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Des connaissances bien utiles ou totalement inutiles pour briller en société, des anecdotes absolument incroyables à partager, des histoires étonnantes à raconter. Et chaque fois, vous vous direz "Ah ouais ?". Un podcast RTL Originals.

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