- 13m42s
2 min de lecture
Discret, voire timide, mais redouté dans le métier pour son tempérament explosif qui lui a valu des accusations de violences par des actrices, il a joué dans plus d'une cinquantaine de films et autant de pièces de théâtre.
Crédit : Bertrand GUAY / AFP
En cinquante ans de carrière, Niel Arestrup, décédé ce dimanche 1er décembre à l'âge de 75 ans, s'est imposé comme l'un des plus grands comédiens français aussi à l'aise dans les classiques au théâtre que dans la peau d'un truand au cinéma.
Son autobiographie Tous mes incendies (2005) résume le personnage, longtemps tourmenté, ayant souvent joué les salauds au cinéma, avant d'interpréter les pères fatigués, les escrocs sur le retour ou encore le directeur de cabinet d'un ministre des Affaires étrangères.
Un parcours aussi jalonné de rencontres décisives, comme celle du cinéaste Jacques Audiard qui lui a donné deux de ses meilleurs rôles à plus de 50 ans.
Ici, Niels Arestrup campe le rôle du père de Tom (Romain Duris), un ex-marchand de biens hautain, perfide et magouilleur, qui a entraîné son fils dans ses affaires. Ce drame met en scène leur relation destructrice. Réalisé par Jacques Audiard, ce film obtiendra huit César (dont le second rôle masculin pour Niels Arestrup).
Malik (Tahar Rahim) est un jeune homme condamné à six ans de prison. Ici, les Corses font la loi. Le plus influent d'entre eux, César Luciani (Niels Arestrup), le choisit pour assassiner Reyeb, un prisonnier arabe. Grand favori avec treize nominations, ce drame carcéral de Jacques Audiard a récolté 9 Césars (dont le meilleur second rôle masculin pour Niels Arestrup).
C'est le dernier film du réalisateur Bertrand Tavernier. Arthur Vlaminck (Raphaël Personnaz) intègre le cabinet d'Alexandre Taillard de Worms (Thierry Lhermitte) - cabinet dirigé par l'imperturbable Claude Maupas (Niels Arestrup) -pour y rédiger les discours d'un ministre des Affaires étrangères plus "villepinesque" que l'original (troisième et dernier César pour Niels Arestrup dans la catégorie "meilleur second rôle masculin").
Le film d'Albert Dupontel, adapté du roman de Pierre Lemaitre (Prix Goncourt 2013), suit l'épopée de deux survivants de la Grande Guerre : un jeune homme défiguré, fils de riche, artiste contrarié (Édouard Péricourt, joué par le comédien Nahuel Pérez Biscayart) et un modeste comptable (Albert Maillard, interprété par Albert Dupontel) vont tous deux imaginer une incroyable arnaque aux monuments aux morts, affrontant destin, années folles, bonne société et leur ancien supérieur, ordure ayant sévi dans les tranchées. Niels Arestrup, de son côté, incarne le père d'Édouard Péricourt, ignorant que ce fils qu'il a toujours rejeté est revenu vivant de la Première Guerre mondiale.
Cette fiction politique ultra-réaliste de Canal + (trois saisons, 24 épisodes) retrace l'accession politique au pouvoir d'un élu local, Philippe Rickwaert (Kad Merad), député-maire imaginaire de Dunkerque. Niels Arestrup, lui, occupe l'un des rôles principaux de la première saison, interprétant le candidat de la gauche lors de l'élection présidentielle.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte