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Un homme essaie un masque LED à lumière rouge
Crédit : Ying Tang / NurPhoto / NurPhoto via AFP
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Les masques LED sont une grosse tendance en beauté. Ils nous promettent de corriger les imperfections de notre peau et même d'effacer nos rides. Pour ceux qui ne les connaissent pas, voici à quoi ils ressemblent : ils sont rigides ou souples avec des ouvertures pour les yeux, le nez et la bouche, un design lisse et futuriste. A l’intérieur, on voit une grille de petites lumières LED. Le masque est relié à un boîtier de contrôle. Et quand on l’allume, il peut émettre différentes couleurs de lumière. Précisons, sans UV.
C’est donc un traitement par la lumière. La plupart des masques utilisent des Leds rouges et infrarouges car ces longueurs d’onde de la lumière vont jusqu’au derme et permettent de corriger des signes cutanés liés à l’âge. Elles stimulent les mitochondries, les centrales énergétiques des cellules, et ainsi optimisent la production de collagène et d’élastine.
Résultat : ça améliore l’éclat et le grain de la peau, et ça estompe les rides superficielles. Mais il n’y a pas de garantie d’un teint « zéro défaut ». Et ça n’agit pas sur les rides profondes. Il n’y a pas non plus d’action liftante sur une peau très relâchée. Il faut donc voir le masque LED plutôt comme un traitement préventif anti-âge.
Et pour obtenir des résultats, il faut se montrer très régulier, utiliser le masque 2 ou 3 fois par semaine pendant 8 à 10 semaines. En fait, ça dépend beaucoup de l’état initial de la peau et du type de masque.
Certains masques émettent aussi des lumières vertes qui ciblent les taches pigmentaires. Mais avant d’y recourir, il vaut mieux consulter pour s’assurer du caractère bénin de ses taches. Les masques peuvent également émettre des lumières bleues pour traiter les petites imperfections de l’acné. Là encore, il est préférable de voir avec son dermatologue si l’utilisation d’un masque LED peut être bénéfique, et s’il n’y a pas de contre-indications.
"Certains traitements photosensibilisants, qui rendent la peau sensible à la lumière, peuvent contre-indiquer l’utilisation d’un masque LED, précise le Pr Brigitte Dreno, dermatologue au CHU de Nantes. D’une façon générale, si on souffre de problèmes de peau, il faut être prudent et demander conseil. Et par principe de précaution, on n’utilise pas un masque LED en cas de grossesse."
Ces masques coûtent cher. Il faut compter entre 150 et 350 euros, et ça peut aller jusqu’à 500 euros, voire plus. Le plus cher n’est pas forcément le meilleur, mais des prix très bas doivent inciter à la prudence. Il faut regarder le nombre de Leds, les couleurs -le rouge et l’infrarouge sont indispensables- et la puissance qui doit être d’au moins 30 milliwatts par cm2.
Le masque doit avoir un marquage CE. La technologie est sûre, mais il est important de bien suivre les conditions d’utilisation du fabricant, notamment le nombre et la durée des séances.
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