Un jeu vidéo pour lutter contre la dyslexie

Un jeu vidéo pour venir en aide aux enfants dyslexique, voici le pari d’une start-up française. On rappelle que la dyslexie est un trouble des apprentissages. Le plus connu est la dyslexie où l’enfant aura du mal lors de la lecture. Il va confondre certaines lettres en inversant le p et le d, par exemple confondre pain et bain malgré une audition normale. Il peut aussi inverser des lettres en écrivant fitre au lieu de frite.
 
Ces enfants, s’ils ne sont pas pris en charge correctement, pourront se retrouver en situation d’échec scolaire. D’autant que la dyslexie est associée dans près de la moitié du temps à un autre trouble dys comme la dyspraxie, qui concerne les troubles de la coordination ou encore la dysorthographie, qui se traduit par de nombreuses fautes d’orthographes. 

Les parents ne sont malheureusement pas toujours armés pour aider leurs enfants. On aura tendance à vite s’énerver, à se dire que son enfant ne comprend rien ou qu’il ne fait pas d’effort alors qu’il souffre d’un trouble. C’est pourquoi il est important de le diagnostiquer le plus tôt possible avant l’entrée au CP grâce à l’orthophoniste pour ensuite les prendre en charge.
 
C’est là que ce jeu vidéo intervient. Avec ce qu’on appelle un serious game ou jeu sérieux. Le principe est simple, l’enfant incarne un petit personnage de jeu vidéo. Parmi les jeux proposés, une course-poursuite inspirée de SOS fantôme où le personnage doit choisir parmi plusieurs fantômes celui qui porte le mot énoncé à l’oral dans le jeu vidéo. Une fois qu’il pense avoir la bonne réponse, il vise et attaque le fantôme.

Un jeu validé par l'ANSM et remboursé par certaines mutuelles

Après 3 mois d’entrainement, les résultats préliminaires sont bons mais devront être confirmés par une autre étude en le comparant à un placebo, en l’occurrence un jeu vidéo lambda ne permettant pas d’aider dans la dyslexie. En attendant, ce jeu vidéo qui s’appelle Poppins a été validé par l’Agence nationale du médicament dans la catégorie thérapie numérique destinée à la rééducation.
 
Les jeux vidéos ne remplaceront jamais un professionnel de santé. On rappelle que les troubles dys sont à prendre en charge chez l’orthophoniste, encore faut-il en trouver, et que les jeux vidéos ne sont qu’une aide complémentaire. En attendant, le jeu est disponible sur les smartphones et tablettes moyennant un abonnement de 26 à 39 euros par mois en fonction de la durée d’engagement. Certaines mutuelles proposent un remboursement partiel.

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