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Tumeur : qu'est-ce qu'un phéochromocytome ?

PODCAST - Dans le dernier épisode de "Symptômes", le médecin généraliste Erik Bernard raconte l'histoire d'une patiente de 28 ans atteinte d'un phéochromocytome.

reins

77. Hypertension artérielle : quand une pathologie commune cache une maladie rare

00:20:32

BONUS - 3 questions supplémetaires à Erik Bernard, médecin généraliste

00:07:10

Sara Kemacha

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Dans le dernier épisode de "Symptômes", le médecin généraliste Érik Bernard partage l'histoire d'une jeune femme de 28 ans, initialement venue consulter pour une hypertension artérielle. Ce qui semblait être une simple anomalie de tension cachait en réalité un phéochromocytome, une tumeur rare de la glande surrénale.

Le phéochromocytome est une tumeur neuroendocrine qui se développe généralement dans les glandes surrénales, situées au-dessus des reins. Ces tumeurs sécrètent des catécholamines, des hormones de stress telles que l'adrénaline, la noradrénaline et la dopamine, qui peuvent provoquer une hypertension artérielle sévère et d'autres symptômes tels que des palpitations, des maux de tête, et des sueurs excessives. Bien que rare, avec une incidence estimée à moins d'un cas sur 100 000 personnes, le phéochromocytome peut avoir des conséquences graves s'il n'est pas diagnostiqué et traité à temps.

Les symptômes du phéochromocytome peuvent être trompeurs et souvent attribués à d'autres conditions plus courantes. Dans le cas de la patiente du Dr Bernard, c'est la persistance de l'hypertension et la survenue de crises de palpitations qui ont conduit à des investigations plus poussées. "C'est une patiente jeune, en bonne santé apparente, mais ses symptômes étaient suspects", explique le Dr Bernard.

Le diagnostic de phéochromocytome repose sur des dosages hormonaux spécifiques et des examens d'imagerie. Une fois confirmé, le traitement principal est chirurgical, consistant en l'ablation de la tumeur. Cette intervention doit être réalisée dans des centres spécialisés en raison des risques liés à la manipulation de la tumeur, qui peut entraîner un relargage massif d'hormones.

Un risque de récidive

Une fois la tumeur retirée, la question de la récidive se pose. Bien que le phéochromocytome soit généralement considéré comme bénin, il existe un risque de récidive, notamment en cas de mutation génétique sous-jacente. "Les phéochromocytomes sont des tumeurs particulières, et nous ne sommes pas toujours capables de prédire leur comportement futur", précise le Dr Bernard. Par conséquent, un suivi médical régulier est essentiel, incluant des dosages hormonaux et des examens d'imagerie sur plusieurs années, voire à vie, pour surveiller toute réapparition de la tumeur.

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