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Santé mentale : psychanalyse, TCC... Comment choisir son accompagnement

Dans un monde où le bien-être mental est devenu une priorité, choisir la bonne thérapie peut s'avérer complexe. Entre psychologues, psychiatres et diverses approches thérapeutiques, comment s'y retrouver ?

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L'INTÉGRALE - Psychothérapies, cornichon... Le programme du 4 octobre 2025

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Face à une société de plus en plus consciente des enjeux de santé mentale, le choix d'une thérapie adaptée est crucial. Les psychothérapies se déclinent en plusieurs approches, chacune répondant à des besoins spécifiques. Anne-Victoire Rousselet, psychologue et psychothérapeute, a partagé son expertise dans l'émission "Ça va beaucoup mieux", soulignant l'importance de l'évaluation initiale : "La première chose, c'est l'évaluation. 3 à 8 séances, ça dépend la complexité, des difficultés qu'on a, puis l'âge qu'on a."

Les thérapies comportementales et cognitives (TCC) sont souvent recommandées pour leur efficacité et leur pragmatisme. "Pour un trouble anxieux simple, c'est 6 à 8 séances", explique la psychologue. Ces thérapies, basées sur des exercices pratiques, permettent de traiter des problématiques précises sans s'engager dans un processus interminable. "Vous sortez avec des exercices", précise-t-elle, soulignant l'aspect concret de cette approche.

Cependant, toutes les thérapies ne se ressemblent pas. La psychanalyse, par exemple, offre une approche plus introspective et moins confrontante. "Vous êtes allongé dans un divan et on vous laisse libre", décrit Anne-Victoire Rousselet. Cette méthode, bien que potentiellement plus longue, permet une exploration en profondeur des schémas psychologiques.

Au-delà des méthodes, la relation avec le thérapeute est essentielle. "C'est une rencontre humaine", rappelle Flavie Flament. Se sentir à l'aise et en confiance est primordial pour que la thérapie soit efficace. "Si vous n'êtes pas à l'aise, vous changez de thérapeute !", conseille l'invitée, insistant sur l'importance de cette connexion.

Enfin, le coût des thérapies reste un enjeu. Bien que des dispositifs comme "MonPsy" existent, "90% des psychologues ont refusé de faire partie de ce dispositif", note la psychologue, en raison des plafonds de remboursement jugés trop bas. Néanmoins, des alternatives gratuites, comme les Centres Médico-Psychologiques, sont disponibles pour ceux qui en ont besoin.

En somme, choisir la bonne thérapie nécessite une réflexion sur ses besoins personnels, une évaluation professionnelle et une connexion authentique avec le thérapeute. Dans un monde où la santé mentale est de plus en plus valorisée, il est crucial de s'informer et de s'entourer des bonnes personnes pour avancer sereinement.

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