Hier, une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire à montré que nous étions tous contaminés, pas tous au même niveau, par les perturbateurs endocriniens. Un dossier sur lequel les citoyens avancent plus vite que les politiques. Les perturbateurs endocriniens sont des produits chimiques de synthèse présents dans les articles de consommation courante. De nombreux produits de beauté en recèlent, le plastique également, on se souvient de l’affaire des tétines de bébés interdites. Ils peuvent déclencher des maladies chroniques, du diabète, ou troubles de la reproduction.
L’ONU et l’OMS ont tiré le signal d’alarme, la France doit annoncer une liste de produits dangereux en 2022, mais bizarrement l'Europe n'est pas d'accord avec la présence de certaines marques. Des municipalités ont donc pris leur responsabilité. En France, 200 communes ont décidé de s’attaquer aux perturbateurs endocriniens, comme Paris, Toulouse, Strasbourg, mais également des régions comme l’Île de France ou l’Occitanie.
On peut dire, aujourd'hui, qu'un Français sur trois est couvert par une institution qui a voté la charte. Cette dernière a été initiée par le réseau environnement et vise l’éradication des perturbateurs endocriniens, rapidement et grâce aux collectivités. Elle compte 5 engagements, dont une augmentation du bio dans les cantines scolaires, moins de plastique, mais aussi le choix des produits utilisés quand vous remportez un marché. On retrouve, en effet, beaucoup de ces produits chimiques dans les peintures.
Perturber les perturbateurs ça marche aussi au niveau municipal. Certaines associations s’engagent de manière originale. Les pisseurs volontaires qui n’hésitent pas à faire analyser leurs urines contre le glyphosate mais aussi le reste, l’équipe du journal de Charlie Hebdo fait tester ses cheveux grâce à l’association Nous Voulons Des Coquelicots. On a retrouvé des pesticides jusqu’à la racine du bulbe.
D’ailleurs, savoir combien de perturbateurs endocriniens nous habitent, c’est très tendance. Désormais, dans les soirées, on peut entendre dire: "tiens et si on se faisait un petit test pour savoir si on est contaminé au plastique ? Allez on s’arrache les cheveux". Il existe des tests disponibles sur internet, pour 230 euros, tout comme des laboratoires spécialisés. Bref une économie se crée, certains ont compris que les perturbateurs endocriniens pouvaient bien perturber leur compte en banque.
Trois cultures qui, à elles seules, apportent 43% des
apports énergétiques mondiaux selon l’Organisation
des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Elles souffrent malheureusement de la
hausse des températures. Il fait plus
chaud, il y a moins d’eau et la population augmente ... Un récent rapport s’en préoccupe et le sujet sera au centre des débats lors de
la prochaine session de l’ONU, fin septembre prochain.
La commune va tester
pendant un an un dispositif uniques en France. Pour contrer le fléau des poubelles
qui débordent, Cannes a mis en place des compacteurs pour accueillir les déchets
du quotidien. Installés aux quatre coins de la ville, pas plus gros qu’une
poubelle classique avec une vis 3 mètres sous terre, ces compacteurs promettent de réduire par 3 le volume
utilisé pour les ordures ménagères et jusqu’à dix
fois pour les emballages. En prévision : moins de déchets, moins de saletés et moins de
passages de bennes à ordure.
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