La justice est souvent jugée trop laxiste en matière d'emprisonnement. "La loi qui a été votée le 23 mars 2019, entrée en application le 24 mars 2020 est une loi effectivement qui recommande, préconise des alternatives à l'emprisonnement, car jusqu'à 6 mois d'emprisonnement, la peine doit être obligatoirement aménagée", explique en amont sur RTL Catherine Champrenault, procureure générale près de la Cour d'appel de Paris.
"Et donc effectivement, on nous préconise d'éviter les courtes peines d'emprisonnement. Parce que les prisons sont surpeuplées et on considère qu'on n'a pas forcément les conditions idéales pour pratiquer la réinsertion à l'intérieur des murs. C'est une donnée et en cela la France ne s'est pas dotée d'un parc pénitentiaire suffisant. Et les courtes peines ne permettent pas un travail en profondeur avec le détenu pour régler un certain nombre de ses problèmes", précise la magistrate.
"C'est vrai que ça fait des années que les professionnels et les pénalistes disent que nous sommes insuffisamment dotés de places d'emprisonnement pour avoir les véritables moyens de notre politique répressive. Alors bien entendu, je veux rassurer vos auditeurs : il n'est pas question de remettre en liberté des gens dangereux ou des multirécidivistes", ajoute Catherine Champrenault qui conclut qu'il faut "15.000 places en prison de plus" en France.
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