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Perturbateurs endocriniens : l'UFC-Que Choisir alerte les autorités sur le soja

L'association de consommateurs UFC-Que Choisir alerte sur les produits à base de soja qui contiendraient des quantités importantes de phytoestrogènes, suspectés d'être des perturbateurs endocriniens.

Des briques de "lait de soja" dans un supermarché aux États-Unis.
Des briques de "lait de soja" dans un supermarché aux États-Unis.
Crédit : JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Cassandre Jeannin & AFP

L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a annoncé avoir saisi les autorités sanitaires et les services de répression des fraudes, ce jeudi 23 mai. Cette décision fait suite à des analyses sur des produits alimentaires à base de soja, montrant des teneurs "particulièrement préoccupantes" en phytoestrogènes, suspectés d'être des perturbateurs endocriniens. 

Le soja, alternative pour les personnes souhaitant limiter leur consommation de viande, est "une source importante de phytoestrogènes, appelés isoflavones", qui "pourraient être des perturbateurs endocriniens et favoriser certains cancers, voire agir sur le fœtus, le jeune enfant ou la fertilité", indique l'association dans un communiqué. 

L'UFC a mesuré, en laboratoire, les doses de ce perturbateur endocrinien dans 55 aliments courants à base de soja et fait état de "résultats particulièrement préoccupants". Certains produits "excédent très largement les doses maximales admissibles" par rapport aux préconisations de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), indique l'association. Par ailleurs, l'Anses avait déjà émis, en 2005, un avis pour limiter la présence de ces substances et mieux informer les consommateurs. 

Faut-il bannir le soja de son alimentation ?

L'association de défense des consommateurs rappelle que c'est "le cumul" de produits à base de soja "qui pose problème". L'UFC a donc saisi l'Anses pour qu'elle "réévalue le niveau de risque pour les consommateurs", au regard notamment "des nouvelles habitudes de consommation". 

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Elle a également demandé à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) "de rendre obligatoires sur l'étiquetage les teneurs en phytoestrogènes présentes dans les produits, ainsi qu'une mention sur les restrictions à la consommation pour les enfants et les femmes enceintes". 

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