Dans la nuit de samedi à dimanche, nous avons tous perdu une heure de sommeil. En effet, ce dimanche 26 mars sonne le passage à l'heure d'été pour l'ensemble du continent européen. Malgré l'annonce en 2019 de la fin prochaine de ces changements, heure d'été et heure d'hiver continuent de cohabiter encore quatre ans plus tard.
Si de nombreux Français voient d'un mauvais œil la perte d'une heure de sommeil et vivent, pour certains, mal ce passage à l'heure d'été, celui-ci a pourtant des effets bénéfiques pour le corps humain et la santé. D'abord, il faut savoir que notre corps a besoin de vitamine D afin d'absorber au mieux le calcium. Dans le même temps, cette vitamine agit sur notre moral.
Or, elle est encore mieux synthétisée par notre organisme lorsque l'on est face à la lumière du jour ou du soleil. Ainsi, lorsque nous sommes en heure d'été, le soleil se couchant, selon notre horloge, plus tard, nous avons tendance à rester plus longtemps sous les rayons du soleil. Ainsi, ce changement d'heure est d'autant plus bénéfique pour notre corps que cette même vitamine D permet à nos cellules d'atteindre une meilleure "maturation", comme le système immunitaire par exemple.
Par ailleurs, d'après une étude belge publiée en 2014 dans la revue Médecine/Science, dès lors que l'on est exposé à la lumière, cela améliore nos performances notamment le "changement de tâche", la "mémoire de travail", la "mémoire à long terme" et même l'attention que l'on porte à ce qui nous entoure d'une manière générale.
Chaque année, en octobre, le passage à l'heure d'hiver s'accompagne de l'arrivée pour de nombreuses personnes d'une certaine "dépression saisonnière". Or, l'heure d'été permet d'en sortir. En effet, la lumière tend à favoriser la production de sérotonine dans notre corps. Ce neurotransmetteur est à l'origine, entre autres, de notre humeur. Dans le même temps, une plus longue exposition à la lumière du jour fait baisser la production de mélatonine, l'hormone... du sommeil ! Ces effets sont, peu ou prou, les mêmes que ceux observés lors d'une luminothérapie.
Il n'en reste pas moins que ce changement est plus difficile à vivre pour une partie de la population, notamment ceux qui ont tendance à se coucher tard et à se lever tard. En moyenne, selon les études publiées à ce sujet, un adulte a besoin de trois à cinq jours pour se remettre totalement de ce décalage. Cela peut atteindre une semaine pour un enfant ou une personne âgée.
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