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Un moustique (illustration).
Crédit : Pixnio / Domaine public CC
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La saison des moustiques est officiellement lancée. Pour s’en défendre, il y a plein de produits mais on ne sait pas toujours lequel choisir. Sous forme de spray ou de stick, les répulsifs sont conçus pour éloigner les moustiques sans les tuer.
Pour fonctionner, ils doivent contenir l’une des molécules reconnues efficaces par les autorités de santé. Il s’agit du DEET, le plus connu, très efficace mais aussi très irritant, de l’IR3535, de l’icaridine encore appelée picaridine, et d’un extrait d’huile d’eucalyptus citronné, appelé citriodiol ou PMD dans sa forme synthétique. A ne pas confondre avec de l’huile essentielle.
Ces principes actifs sont efficaces contre tous les moustiques, et même contre les tiques. Après, le choix du produit va surtout dépendre de l’âge et de l’endroit où l’on se trouve, en zone tempérée comme la France métropolitaine, ou en zone tropicale, qui est plus à risque avec des moustiques, vecteurs de maladies comme le paludisme, la dengue ou le chikungunya.
Les produits indiqués pour les zones tropicales sont, en général, plus concentrés en principe actif. Souvent du DEET. Quant aux produits pour les enfants, c’est l’inverse, ils sont moins concentrés, et contiennent souvent de l’IR3535 reconnu pour sa bonne tolérance.
Des huiles essentielles et des produits à la citronnelle peuvent incommoder les moustiques et les repousser, mais le problème, c’est leur durée d’action. Ces substances naturelles étant volatiles, elles agissent très peu de temps. Environ 10 minutes. Donc, ne croyez pas que vous allez être protégé toute une soirée avec ce genre de produits.
Ces huiles essentielles étant potentiellement irritantes ou allergisantes, on ne peut pas renouveler sans cesse l’application. En plus, ça reviendrait cher ! Donc on oublie. Inutile aussi d’acheter des bougies à la citronnelle, également inefficaces.
Selon Fabrice Chandre, chercheur, spécialiste de la lutte antimoustique à l’Institut de recherche pour le développement à Montpellier, "les bracelets antimoustiques ne sont pas efficaces alors qu’ils peuvent procurer un faux sentiment de sécurité. Ils ne marchent pas, car ils ne protègent que là où on les met, au niveau du poignet ou de la cheville".
Donc, le moustique, pas si bête, va piquer ailleurs. Pour ne pas dépenser de l’argent inutilement, on oublie aussi les dispositifs portatifs ou les applis sur smartphone générant des ultrasons pour repousser les moustiques. Ça n’a aucune efficacité. Inutile également d’investir dans une raquette électrique, à moins de vouloir s’amuser avec…
En revanche, les serpentins à faire brûler, ça marche ! Ces bâtonnets d’encens contiennent des insecticides. Ils diffusent de la fumée qui repousse durablement les moustiques. Mais on ne peut les utiliser qu'à l’extérieur car leur fumée est irritante et nocive pour les voies respiratoires.
Et pour l’intérieur, les prises antimoustiques, ça fonctionne ? Celles qui sont efficaces contiennent des agents insecticides, des pyréthrinoïdes. En raison de leur toxicité, il est recommandé de limiter l’usage de ces diffuseurs électriques à quelques heures, d’aérer régulièrement la pièce où ils diffusent, et de les éloigner de la tête du dormeur. Mieux vaut les réserver aux zones à risque.
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