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Santé : quels sont les bienfaits du longe-côte ?
Le longe côte fait beaucoup d’adeptes surtout pendant la période des beaux jours. En France, environ 16.500 personnes pratiquent dans des clubs. Il faut dire que ce sport aquatique est bénéfique pour la santé et le bien-être. Voici comment bien le pratiquer pour en tirer le meilleur parti et quelles sont les précautions à prendre.
Le longe-côte renforce les muscles sans traumatisme articulaire.
Le longe-côte a beaucoup d’adeptes, surtout pendant les beaux jours. C’est une activité aquatique qui peut se pratiquer de façon ludique et qui est complète. Le longe-côte fait travailler l’ensemble des muscles.
D’ailleurs, il est né en 2005 dans le nord de la France sous l’impulsion d’un entraîneur d’aviron, Thomas Wallyn, qui l’a d’abord imaginé comme un exercice de renforcement musculaire. Il permet de gagner en tonicité tout en ménageant les articulations car l’eau permet un effort sans impact.
C’est aussi une activité cardio. Cette marche dynamique développe l’endurance. On brûle d’ailleurs plus de calories qu’en marchant sur terre en raison de la température de l’eau et de la résistance qu’elle exerce. Le longe-côte a aussi un effet drainant. Il améliore le retour veineux. Il fait également travailler l’équilibre et la coordination car on évolue dans un milieu mobile. C‘est aussi la garantie d’un grand bol d’air marin qui fait du bien.
Une activité sportive accessible au plus grand nombre
Il y a peu de contre-indications. En cas de problèmes cardiaques, il vaut mieux en parler au préalable à son médecin pour savoir si on peut pratiquer ou non. Sinon, c’est une activité qu’on peut pratiquer à tout âge, dès lors que l’eau n’atteint pas plus que la poitrine. En général, à partir de 12 ans et jusqu’à ce que sa forme le permette.
Il y a quand même des précautions à prendre. On ne pratique pas seul car la mer est un milieu qui change rapidement. Et on peut se faire piquer par une méduse ou une vive, avoir une crampe… Par sécurité, il faut au minimum être deux.
La bonne technique et le bon équipement à avoir
Pour ce qui est de la technique, il faut veiller à avoir de l’eau jusqu’à la taille pour protéger le bas du dos quand on bouge. On doit mobiliser autant les bras que les jambes. On les avance loin devant soi, m’a expliqué Adeline Danré, animatrice de longe-côte au centre nautique Portsall-Kersaint dans le nord-ouest du Finistère. On a une impression agréable de glisse. Et on n’oublie pas non plus de monter les genoux pour protéger ses lombaires et moins forcer au niveau du bas du dos.
Pour une première sortie, il vaut mieux préférer une eau pas trop froide, aux alentours de 17-18e degrés, surtout si on n’a pas de combinaison.
Et comment faut-il s’équiper ? C’est faisable en maillot de bain en été, mais on peut vite se refroidir. Si on marche longtemps, on peut mettre un shorty et un haut en néoprène sans oublier les lunettes de soleil. Quand l’eau est fraîche, on peut porter une combinaison complète.
Et quoi qu’il en soit, il est indispensable de s’équiper de chaussures fermées de longe côte pour protéger ses pieds des rochers et des coquillages. On trouve des modèles en néoprène, légers et flexibles.
