Je passe suffisamment de temps à vous dire qu'il faut absolument faire du sport. Ce n'est pas être absent quand il y a un petit problème. En l'occurrence il s'agit d'un problème du genou : un inflammation qui touche en priorité les amateurs de footing, de vélo ou encore de marche sportive.
Pourquoi parle-t-on du "syndrome de l’essuie-glace" ? Parce qu'un essuie-glace, ça va et ça vient. On est là en présence du même phénomène. Sauf que c'est la partie terminale d'un muscle qui part du sommet du fémur et qui arrive au tibia qui va et qui vient quand vous vous agitez.
Les choses, vous les ressentez au niveau du genou. Il y a frottement. Le tendon devient douloureux, vous avez l'impression qu'une main invisible vous charcute avec la pointe d'un couteau. Et vous n'avez de répit que si vous arrêtez de courir, de pédaler ou de marcher.
Vous pensez être concerné par le problème ? Il faut d'abord agir. Je le dis parce que nombre de sportifs amateurs connaissent cette douleur et se contentent de se reposer en se disant que ça ira mieux la fois suivante. Et c'est effectivement le cas. Sauf qu'à force, les choses se dégradent. Et un jour, on ne peut plus faire de sport du tout.
Voilà pourquoi dès que le syndrome se manifeste, il faut aller voir un médecin du sport. Avec quelques manipulations et une échographie, il pourra rapidement confirmer le diagnostic et évaluer l'ampleur de l'inflammation. Il sera bien sûr capable de la traiter, soit par les ultrasons, soit par des injections. Mais il faudra ensuite aller voir un kiné ou un podologue.
Grâce au soutien du podologue, vous aurez de meilleurs appuis
Michel Cymes
Si vous avez le syndrome de l'essuie-glace, c'est qu'il y a une raison. Et cette raison, vous devez la connaître pour changer votre manière de vous dépenser. Parfois les choses sont liées à l'accomplissement d'un effort trop violent. Par exemple, vous avez fait un marathon et votre corps a un peu de mal à s'en remettre.
Autre possibilité : vous courez mal. Là, c'est votre posture qui est en cause, et il va falloir en changer. Ce n'est pas toujours évident. Parce quand on a pris de mauvaises habitudes, c'est comme le pli du jean : il est difficile de s'en débarrasser.
Mais le problème peut aussi venir de la modification de votre rythme de course, du surentraînement ou de l'usure de vos chaussures. Et puis on ne peut pas exclure que ce soit un peut tout ça à la fois.
D'où l'intérêt d'en parler avec des spécialistes qui vont, en quelque sorte, vous rééduquer en fonction de ce qu'ils auront observé. Si vous avez les pieds creux et les jambes arquées, le podologue le verra immédiatement et saura dans quelle mesure cela influence votre manière de bouger.
Sans doute vous prescrira-t-il des semelles orthopédiques qui régleront le problème. En d'autres termes, grâce au soutien du podologue, vous aurez de meilleurs appuis.
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