Les sols français sont-ils toujours contaminés 40 ans après Tchernobyl ? La réponse avec la cueillette de champignons

La France est-elle toujours affectée par la contamination nucléaire de l'accident de Tchernobyl ? C'est ce que cherche à savoir l'association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO), basée à Hérouville-Saint-Clair dans le Calvados, quarante ans après l'explosion d'un réacteur de la centrale nucléaire ukrainienne. L'ACRO lance pour cela une campagne nationale de collecte de champignons.

Les amateurs de balade en forêt sont invités à ramasser quelques champignons, entre septembre et décembre 2025. Ces spécimens seront ensuite réduits en poudre et analysés en laboratoire pour découvrir s'ils contiennent du césium 137, un des éléments radioactifs les plus largement répandus lors de la catastrophe de Tchernobyl.

"On va notamment savoir si les taux ont diminué par rapport à notre précédente campagne, il y a 10 ans", expliquent les responsables de l’association au Parisien. 

Il y a dix ans, sur les 150 échantillons ont été analysés par l'ACRO, 92 % des sols et 94 % des champignons analysés présentaient une contamination au césium 137. "Aucune contamination n’a été détectée dans les légumes analysés", précise tout de même le communiqué de l'époque. 

Comment participer à la cueillette

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Sur son site internet, l'ACRO précise que les cèpes et les pieds-de-mouton font partie des espèces les plus sensibles à la contamination des sols, mais qu'il est possible de ramasser d'autres espèce comestibles, le tout est de ne pas mélanger les espèces au moment de l'envoi. 
Les champignons en question doivent être coupés à la base du pied et être conservés dans un sachet ou une boîte hermétique, avant d'être envoyés. 

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